Amel 50, un voilier entre valeurs et modernité. Bateau de l’année 2018

Le Amel 50, du chantier Amel a été élu bateau européen de l’année 2018. Un juste titre pour un bateau moderne tout en conservant les valeurs du chantier.

Le chantier Amel repart de Dusseldorf avec un prix. Le Amel 50, dessiné par Olivier Racoupeau, a été élu bateau de l’année, dans la catégorie Luxury-Cruiser. A l’heure ou les chantiers de grandes séries présentent des voiliers de pus en plus grands comme Bénéteau, Hanse ou Jeanneau, le chantier Amel propose l’inverse.  Le Amel 50 sera le plus petit voilier de la gamme, derrière le Amel 60, et gréé en…sloop.

Amel 50, un voilier polyvalent

Avec ce voilier de 15 mètres, le chantier rochelais ouvre sa gamme et le concept AMEL à de nouveaux propriétaires de voiliers, aux programmes de navigation variés. Le Amel 50 sera un voilier polyvalent capable d’emmener son équipage voyager sur toutes les mers du globe comme d’effectuer de courtes navigations de quelques jours. Avec ce modèle, le chantier renforce encore davantage les possibilités d’utilisation et s’ouvre à de nouvelles perspectives en mer.

La facilité de manoeuvre reste toujours une des priorités du chantier. La philosophie de ce dernier est de proposer des voiliers de propriétaires haut de gamme pouvant être manoeuvré en équipage réduit, voire en solitaire, en toute sécurité. Le Super Maramu étant un des ses best-sellers.

Un Amel plus performant que ses pères

Sans vouloir se mesurer aux voiliers sportifs, le AMEL 50 promet cependant de belles sensations. Cette volonté est nouvelle pour le chantier. LeAmel 50 de côté choix d’une étrave droite et puissante bouscule les habitudes du chantier. Tout en allongeant la flottaison pour favoriser les performances, elle donne, dans le même temps, plus de volume à la partie avant du bateau. La poupe large et aplatie, avec un maître-bau qui s’étend jusqu’à l’arrière, offre une grande stabilité
de forme et augmente le confort en mer. Cette caractéristique a impliqué le choix du bi-safran, une nouveauté chez AMEL, qui permet au bateau de garder une grande manoeuvrabilité sous voile.

Toujours autant de confort

Le nouvel AMEL permettra d’accueillir des couchages pour six personnes grâce à deux grandes cabines pourvues chacune d’un grand lit et d’une cabine avec deux couchettes superposées. Les rangements y sont nombreux, que ce soit sous les lits et les banquettes, sans oublier les penderies et équipets. Nous serons toujours en présence d’un bateau à vivre. La cuisine, positionnée en coursive à tribord, offre un espace de vie très généreux dans le carré, tout en conservant une ergonomie optimale. La table à carte se trouve à gauche de la descente et communique directement avec l’ensemble du carré.

Cockpit central à la mode Amel

cockpit amel 50L’une des qualités du cockpit central est de garantir au propriétaire, grâce à son abri rigide et à sa profondeur, une grande protection pendant la navigation. Ce cockpit ouvert, aux angles ergonomiques, s’étend vers l’arrière par des bains de soleil qui augmentent l’espace de vie en extérieur.

Le AMEL 50 a été sélectionné pour le European Yacht of the Year 2018, dans la catégorie « Luxury Cruiser », organisé par le magazine Yacht. Le voilier sera testé à La Rochelle les 23 et 24 septembre et le verdict sera rendu lors du BOOT de Düsseldorf, en janvier 2018.

Fiche technique voilier Amel 50
plans amel 50

  • Longueur de coque 15,51 m
  • Longueur de flottaison 14,50 m
  • Largeur maxi 4,79 m
  • Largeur à la flottaison 4,06 m
  • Lest 5,35 t
  • Tirant d’eau 2,15 m
  • Tirant d’air 22,5 m
  • Surface grand-voile 62 m²
  • Surface génois 64 m²
  • Surface trinquette (en option) 24 m²
  • Moteur diesel 110 CV
  • Capacité réservoir gasoil 675 litres
  • Poids à vide 18,75 t
  • Capacité réservoir eau douce 600 litres

10 réflexions au sujet de “Amel 50, un voilier entre valeurs et modernité. Bateau de l’année 2018”

  1. Encore un bateau très bien conçu pour vivre au port, bref une caravane flottante mais invivable en mer par vent soutenu.
    J’adore la cabine de la photo, mais pour ma part, au prés j’installe un matelas sur le plancher pour dormir à l’aise. Et je ne parlerai que de cela…
    Quand les architectes et les responsables de chantiers navigueront-ils pour, enfin, proposer des voiliers de voyage (on peut le penser dans ces tailles) faits pour prendre la mer par tous types de temps et non pour suivre une mode ?
    Il y en a certainement, je suis loin de les connaitre tous, mais ce nouvel Amel, même si nous pouvons reconnaitre le sérieux de la construction du chantier, devrait s’inspirer des vrais voiliers de voyage où la simplicité doit dominer.

      • Bonjour Eric,
        Il y a de nombreux voiliers qui auront le même programme qu’un Amel. Mais ils auront sans doute un esprit différent comme les Wauquiez, Moody, Oyster. Ou pourquoi pas des voilier coques alu comme les Ovni ou Alliage?
        cdlt
        Ronan

        • Bonjour Ronan,
          Comme je l’ai écrivais précédemment, il n’y a pas de constructeurs privilégiés mais, à mon humble avis, de bonnes et de moins bonnes séries pour le grand voyage. A chacun de faire la part des choses en fonction de son budget et en tenant compte des éventuels coûts de réparations. Dans certains coins du monde, il sera difficile de trouver l’homme de l’art pour réparer un matériel dont on ne peut se passer. Donc, pour moi simplicité rime avec tranquillité d’esprit.
          Bien à vous

          Eric Beauvilain

          • Bonjour Eric,
            Merci pour ces remarques pertinentes. Et non, Eric, je ne le prends pas comme une critique, mais comme les lignes d’un grand navigateur.
            Au plaisir de vous relire….et peut être de se croiser sur Locmiquélic…

      • Bonjour Eric,
        Il ne m’appartient pas de recommander tel ou tel type de modèle. Je me base juste sur mon expérience d’une vingtaine d’années de voyages au long cours sous toutes les latitudes, à savoir qu’un voilier aura, à un moment ou à un autre, très certainement à subir des conditions très difficiles que ce soit au mouillage ou en navigation (et nul n’est besoin de descendre sous les latitudes extrêmes pour cela). Beaucoup de bateaux, quel que soit le matériau, sont aptes à affronter ces conditions pour peu qu’ils soient bien conçus et bien préparés. Mon propos n’est certainement pas de critiquer des constructeurs qui ne font que suivre des modes et la demande des plaisanciers. Ils sont astreints à une concurrence sévère, donc toujours tirer les prix vers le bas au détriment de la qualité (pas tous les chantiers mais alors le rêve est réservé à quelques privilégiés et c’est tant mieux pour eux). C’est une attitude commerciale qui ne peut se blâmer. A chacun de faire la part des choses.
        Pour ma part, un voilier de voyage doit être simple et ma devise est que l’on doit pouvoir se passer du matériel que l’on ne peut réparer soi même.
        Ne voyez pas dans ces lignes une quelconque critique de qui que ce soit. Le grand large reste (et pour combien de temps encore ?) un espace de liberté où chacun doit pouvoir exprimer ce qu’il lui parait être essentiel à sa vie.
        Il y a sur mon site http://www.cmyb.fr un chapitre sur les différents matériaux.
        Bien à vous

        Eric Beauvilain

  2. une vraie réussite ce bateau, à tous points de vue, techniques, esthétiques, maritimes… Novateur en gardant la ligne Amel ! Bravo aux architectes. Il suffit de voir le nombre d’Amel partout autour du monde pour mesurer leurs qualités….

    Bravo au Chantier et bonne chance pour la suite.

    Quand aux propriétaires… et bien profitez en au maximum ! (oui, je suis jaloux aussi)

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