Organisée par la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer, l’Armen Race rassemble les valeurs de ce club mythique: prestige, convivialité et festivité. Des Class 40 aux IMOCA en passant par les IRC Double ou les Multi 50, la flotte se compose d’une douzaine de séries qui prendront le départ le jeudi 5 mai dans le chenal de la Trinité-sur-Mer. Un beau spectacle assuré pour le public, qui pourra assister au coup d’envoi de cette sixième édition depuis la côte de St-Philibert, en bordure du fort de Kernevest à partir de 14h. La suite de la régate ne laissera personne en reste puisque chaque bateau sera équipé d’une balise de positionnement satellite, ce qui permettra aux spectateurs de suivre la course en temps réel. Ce système, mis en place la société Yellow Brick, est accessible depuis le site de l’Armen Race ou grâce à l’application gratuite YB Races sur iOS ou Android.

L’objectif de l’Armen Race est d’être accessible à tous. En effet, pour ceux qui n’oserait pas naviguer de nuit sans être en flotte ou tout simplement qui n’ont pas goût à rester trop longtemps sur l’eau, l’organisation a inauguré en 2015 la Nuit de l’Armen. Ce parcours de 130 milles se tiendra dans la nuit du jeudi au vendredi et passera par la Jument des Glénans, le large de Belle-Ile et de Hoëdic pour revenir au port trinitain. En 2016, la course innove encore en accueillant la Coupe Monotype du Yacht Club de France. L’idée est de recréer une régate monotype d’équipage (le Grand Surprise) sous forme d’une ancienne étape du Tour de France à la Voile, avec un offshore d’une nuit et une journée avec des parcours banane dans la baie de Quiberon. La Coupe débutera par la nuit de l’Armen et se poursuivra le samedi par les parcours techniques dans la baie.

Invité d’honneur pour cette sixième édition, Pen Duick III, skippé par Matthieu Thiercelin, prendra le départ avec un équipage jeune parmi lesquels deux enseignants de la SNT. Une beau challenge pour Pen Duick III qui a remporté toutes les courses auxquelles il a participé depuis bientôt 50 ans.

Hervé Gautier, directeur de course: « L’Armen Race est une très belle course. C’est vraiment bien qu’en France aujourd’hui, il y ait une course au large sur la côte atlantique. Les coureurs qui voulaient participer à un tel événement devaient aller en Grande-Bretagne depuis 2010, avec le Tour de France à la Voile qui s’est professionnalisé à cette époque. L’Armen Race est arrivée à un moment-clé, elle a ressuscité un besoin que l’on avait par le passé. Je me souviens quand j’étais gamin, il y avait des courses comme « Les 100 mille de la Trinité » qui ressemblaient à la Nuit de l’Armen, c’était passionnant, ça me faisait rêver. Ces régates permettent de former des jeunes, ils peuvent faire leurs armes en équipage avant de partir sur le circuit Figaro. Il y a d’ailleurs un gros engouement pour l’Armen Race. Il faut dire que tout y est réuni: le parcours est très joli et l’organisation de la SNT est impeccable. C’est un club qui a toujours beaucoup œuvré pour la régate. En plus, le mois de mai est une belle période, je touche du bois pour avoir de belles conditions cette année. »