Les éditions Zeraq proposent un livre passionnant, de David Lefebvre, sur l’histoire de la construction amateur. « Histoire d’une Plaisance Hors-Série » nous fais redécouvrir cette épopée, parallèle à l’histoire des grands chantiers de série.
L’histoire de la plaisance populaire ne s’est pas faites qu’avec des chantiers comme Bénéteau, Jouët ou encore Edel. Certains plaisanciers et professionnels ont toujours voulu sortir des sentiers battus, ou des grandes routes… Même les grands architectes comme Jean-Marie Finot ont cherché à aller plus loin que la standardisation.
La construction amateur est née dans les années 70. Même si je n’ai pas connu cette époque, nous sommes tous capables d’humer l’ambiance de l’époque. Inspiré par des histoires comme celle du voilier Damien, ou par les livres de Bernard Moitessier, de nombreux équipages et solitaires ont voulu quitter une vie de terrien pour partir au-delà des océans.
Une grande partie, par philosophie, mais surtout pour des raisons financières, se sont lancés dans la construction de leur propre voilier, avec plus ou moins de succès. C’est comme cela que sont nés les premières constructions amateurs en acier, en bois ou encore en ferrociment. Quelques années plus tard, certains chantiers et architectes se sont lancés dans la construction amateur en composite.
La construction amateur fait indéniablement partie de l’histoire de la plaisance. Des chantier comme le Chantier de la Soubise, des architectes comme Erik Lerouge, Gilbert Caroff, Jean Pierre Brouns, mais aussi des bateaux comme les Chatam, les Trismus ou autres Rêves d’Antilles ont marqué cette époque et bien des générations.
Un livre qui revient sur l’histoire de la construction amateur
Cet ouvrage de David Lefebvre revient sur cette historie passionnante. Ce livre n’est pas un guide pour construire son bateau, soi même. Non, ce livre rend hommage à ces hommes et ces femmes qui ont mis les mains dans la rouille, la poussière et la chimie pour donner vie à leur rêve.
Résumé du livre
Cinquante années d’histoire de la plaisance, cinquante et même un peu plus avec au début la vogue du ferrociment, de l’acier, des gros bateaux pour partir. Beaucoup se sont lancés, certains ont réussi, quelques-uns, peu nombreux, sont partis.
Peu à peu le paysage s’est transformé avec le développement du marché de l’occasion. Mais quelques-uns ont continué, les techniques ont évolué, les matériaux composites sont devenus plus performants et plus accessibles, de même que l’ordinateur et tout ce qu’il permet. Les constructions quelquefois baroques des débuts ont laissé place à des réalisations plus que soignées profitant de tout ce que la technologie pouvait apporter à la créativité. C’est cette histoire qui est racontée ici. L’AUTEUR Enseignant et ensuite inspecteur dans le primaire, David Lefebvre s’installe en Bretagne en 1992. Personnage éclectique, il fait partie du peuple qui passe autant de temps à bricoler sur ses bateaux qu’à naviguer avec. Il est aussi l’auteur de l’ “Antimanuel de construction amateur” (Ed. Zeraq. 2020).
Un livre que je conseille très fortement à tous les passionnés de bateaux et de l’histoire de la plaisance. A ranger à côté dans « la Longue Route », de Bernard Moitessier.
Une chouette époque effectivement que j’ai par chance connue, vers la fin des années 70 à mon adolescence, par le projet de construction bien engagé de mon père.
Bien envie de le lire ce bouquin. Et il semble que l’auteur en ait écrit un autre en 2020 titré « Antimanuel de construction amateur – Bateaux pour partir, pour se balader ou juste pour rêver ».
De quoi occuper la fin de l’hiver avant de repartir sur l’eau.
Un bon sujet et de bons souvenirs tout ça…