En 2023, l’intelligence Artificielle pourra-t-elle gérer nos navigations et nos bateaux?

Depuis quelques semaines, une véritable révolution à fait couler beaucoup d’encre dans les milieux technologiques. Il s’agit d’une intelligence artificielle capable de répondre à de nombreuses questions et problématiques, sans aller chercher de sources sur sur le web. Cette technologie apportera-t-elle quelque chose pour la navigation?

Il y a quelques jours, j’ai publié un article qui a surpris nombre d’entre vous. Cet article présentait les ports de Vendée. Certains d’entre vous, naviguant dans la région, sont venus vers moi pour me faire part de leur surprise concernant de nombreuses erreurs. En fait, ce texte a été rédigé par une intelligence artificielle, appelée Open AI. Cet IA, on en parle beaucoup en ce moment. Elle est capable de répondre à de nombreuses questions et problématiques, voire de créer du code informatique, sous la forme d’un chat Cette intelligence artificielle est considérée comme une révolution pour de nombreux domaines.

Il faut bien reconnaître que l’article écrit par ce robot est impressionnant. Mais il est encore très approximatif dans ses réponses.

Je tenais à faire cet article, car j’ai entendu, et lu, pendant tout ce mois de décembre, des propos sur cette intelligence artificielle et ses possibilités incroyables sur l’ensemble des sujets techniques de nos sociétés.

J’ai donc posé quelques questions à ce robot. Je vous laisse vous faire votre avis. J’ai fais un simple copier/coller des questions et réponses.

comment barrer un voilier?

Pour barrer un voilier, vous devrez utiliser la barre pour orienter la proue (l’avant) du bateau dans la direction souhaitée. Vous pouvez utiliser la barre pour maintenir le cap du bateau ou pour le faire virer. Voici quelques étapes à suivre pour barrer un voilier :

  1. Assurez-vous que vous avez une bonne vue de la direction que vous souhaitez prendre. Vous pouvez utiliser les instruments de navigation pour vous aider à maintenir le cap ou regarder les points de repère sur le rivage pour vous orienter.
  2. Placez-vous derrière la barre et saisissez-la fermement des deux mains. Vous devriez être debout et avoir une bonne posture, les jambes légèrement fléchies pour avoir un meilleur équilibre.
  3. Utilisez la barre pour orienter la proue du bateau dans la direction souhaitée. Si vous souhaitez maintenir le cap, tournez la barre dans la direction opposée à celle où vous voulez aller. Si vous voulez faire virer le bateau, tournez la barre dans la direction où vous voulez aller.
  4. Gardez un œil sur les instruments de navigation et sur les conditions de vent et de mer pour vous assurer que vous maintenez le cap ou que vous virez comme prévu. Si vous devez ajuster votre direction, utilisez la barre pour orienter le bateau de nouveau.

Il est important de se familiariser avec le fonctionnement de la barre et de pratiquer la manœuvre avant de naviguer en mer. Si vous êtes débutant, il est recommandé de naviguer avec un skipper expérimenté ou de suivre une formation pour apprendre à barrer un voilier en toute sécurité

quels sont les dangers de navigation dans la baie de Quiberon?

La baie de Quiberon est une zone de navigation présentant certaines particularités et dangers potentiels qui doivent être pris en compte lors de la navigation. Voici quelques exemples de dangers potentiels dans la baie de Quiberon :

  1. Les courants : la baie de Quiberon est sujette à des courants forts et changeants, qui peuvent rendre la navigation difficile et dangereuse. Il est important de connaître les courants prévus et de les prendre en compte lors de la planification de votre voyage.
  2. Les fonds marins : la baie de Quiberon est caractérisée par des fonds marins changeants et des hauts-fonds qui peuvent être dangereux pour les bateaux. Il est important de connaître la profondeur de l’eau et de naviguer avec prudence dans les zones peu profondes.
  3. Les vents : la baie de Quiberon est soumise à des vents forts et changeants, qui peuvent rendre la navigation difficile et dangereuse. Il est important de connaître les prévisions météorologiques et de naviguer avec prudence lorsque les vents sont forts.
  4. Les vagues : la baie de Quiberon peut être sujette à des vagues importantes, en particulier lors de tempêtes ou de vents forts. Il est important de naviguer avec prudence lorsque les vagues sont hautes et de rester vigilant en cas de conditions météorologiques difficiles.

Il est recommandé de se familiariser avec les particularités et les dangers potentiels de la baie de Quiberon avant de naviguer dans cette zone et de suivre les instructions de sécurité en tout temps. Si vous êtes débutant, il est recommandé de naviguer avec un skipper expérimenté ou de suivre une formation pour apprendre à naviguer en toute sécurité dans la baie de Quiberon.

quelles sont les horaires de marées pour le 31 décembre 2022, à la Rochelle?

Je suis désolé, mais je ne peux pas vous fournir d’informations sur les horaires de marée pour une date ultérieure, car ma connaissance s’arrête en 2021 et je n’ai pas accès à un moteur de recherche pour vous aider à trouver cette information.

Il existe de nombreuses sources en ligne qui peuvent vous aider à obtenir des informations sur les horaires de marée à La Rochelle et dans d’autres endroits. Vous pouvez par exemple consulter les sites internet des autorités locales ou des centres météorologiques pour obtenir des informations précises et à jour sur les horaires de marée et d’autres données météorologiques. Vous pouvez également utiliser un moteur de recherche en ligne pour trouver des sites qui fournissent des prévisions de marée et d’autres informations météorologiques.

Combien de temps mettra un voilier naviguant à 5 noeuds, pour aller du port du Crouesty au port de Brest? Le courant est inéxistant et le vent souffle vers l’est, à la vitesse de 30km/h

Pour calculer le temps de voyage entre le port du Crouesty et le port de Brest, vous pouvez utiliser la formule suivante : temps de voyage = distance / vitesse. Pour utiliser cette formule, vous devez connaître la distance entre les deux ports et la vitesse à laquelle le navire se déplace.

Dans ce cas, si le courant est inéxistant et si le vent souffle vers l’est à une vitesse de 30 km/h, il est possible que le navire ne soit pas en mesure de naviguer à une vitesse de 5 noeuds contre le vent. La vitesse réelle du navire dépendra de la direction du vent et de la force de celui-ci, ainsi que de la forme et de la taille du navire et de sa capacité à tirer parti du vent.

Il est recommandé de consulter les cartes maritimes et les guides de navigation pour obtenir des informations sur les distances et les temps de voyage entre différents ports. Vous pouvez également utiliser un logiciel de navigation ou une application de cartographie en ligne pour obtenir des estimations de temps de voyage et de distance.

Comment se servir de l’Intelligence artificielle en navigation?

Si cette technologie peut être une avancée incroyable, pour nous plaisanciers. Il est, pour le moment, encore hors de question de lui faire confiance. Vous l’avez compris, ces questions répondent à des besoins que nous pouvons avoir, en navigation. Ces questions semblent surprenantes, mais demain, notre navigation se fera ainsi. J’en suis persuadé.

Demain, nous posséderons, à bord de nos voiliers, une intelligence artificielle qui sera capable de répondre à ces questions, hors connexion internet. Un ordinateur de bord permettra de connecter, ce qui se fait déjà, nos différents instruments de bord (GPS, AIS, Pilote,…), afin de prendre des décisions sur la navigation et de nous accompagner lors de nos croisières. Une simple demande, un ordre donné à notre bateau, et celui-ci exécutera ce dernier, dans les règles de l’art.

Et vous qu’en pensez-vous? S’agit-il d’un simple article pour finir l’année, un 30 décembre? Ou d’un sujet plus sérieux?

3 réflexions au sujet de “En 2023, l’intelligence Artificielle pourra-t-elle gérer nos navigations et nos bateaux?”

  1. Avant d’avoir une IA qui pilote un bateau, il va falloir des dizaines d’années. Il suffit de regarder les voitures autonomes : même en adaptant, voire en créant, des infrastructures dédiées à ces véhicules, ça ne fonctionne toujours pas (malgré quelques tests ici ou là, et même un début d’exploitation en Asie). Sur mer, les infrastructures n’existent pas : en clair, il y a la côte et des cartographies approximatives des terres, mais toujours pas de carto des vagues ;). Autrement dit, il est loin le temps où ce pilotage existera. Enfin, n’oublions jamais qu’une IA ne fait que reproduire le passé. Elle est donc incapable de parer à l’imprévu ou au nouveau : qui voudrait confier sa vie à cette technologie ?

  2. Les AI existent déjà dans certains domaines de la navigation pointue.
    Par exemple les polaires de vitesse fournis par l’architecte peuvent se corriger toutes seules dans certains logiciels de nav plutôt pour des coursiers par exemple Adrena pro.
    Madintec et Pixel sur Mer fournissent des pilotes de réglage de foils qui mettent à jour les données des capteurs (jusqu’à une centaine pour un ultim) ce qui permet aussi de donner des ordres au pilote des safrans.
    Il y a tellement de paramètres à prendre en compte que le cerveau humain n’est pas assez rapide pour adapter la réponse à des situations qui évoluent chaque seconde. Seules les AI sont capables de s’adapter à de telles vitesses.
    Les capteurs prennent en compte hauteur, longueur, vitesse et direction des vagues pour régler les trims des safrans au demi degré près pour conserver une vitesse maximum tout en assurant la sécurité du bateau.
    Gitana de l’écurie Edmond de Rothschild (architecte Guillaume Verdier) est un des plus avancés dans ce domaine et le seul à sortir ses trois coques de l’eau.

    Les AI sont bien là et les applications sont très loin de ce que les journaux généralistes présentent. Et je gage que dans moins de 10 ans des voiliers de croisière les utiliseront. Phénomène analogue aux technologies de F1 reportées sur les voitures de monsieur tout-le-monde.

  3. Mais il est clair que les créations qu’elles soient scientifiques, technologiques ou artistiques resteront le propre de l’homme. C’est bien un cerveau humain qui a créé les technologies dont je parle ci-dessus pas des AI.

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