Le Silence des Albatros. Un livre indispensable

Le Silence des Albatros est un vrai livre de mer. C’est l’histoire d’un homme, Eric Beauvilain, qui raconte la mer comme nul autre. Un livre à lire et relire.

Ce livre n’est pas une nouveauté. Pour être plus précis, Le Silence des Albatros est sorti en 2016. Certains d’entre vous l’ont donc déjà sans doute lu. Présenter ce livre, deux ans après sa sortie, peut même être vu comme une marque de respect, envers la philosophie de l’auteur.

L’aventure et la mer comme ADN

Eric Beauvilain, dés ses 8 ans et la découverte d’un film sur le voyage autour du monde d’une famille, sait qu’il partira en mer. Ce nordiste, assez éloigné de la mer, fera construite une coque acier, en 1983, dés qu’il en aura les moyens. Par la suite, il passera son temps à préparer son bateau. Le futur aventurier n’aura qu’une seule chose en tête, partir. Assez original pour un homme qui rentre à la SNCF…

Mais attention, ce départ n’est pas une fuite. C’est une envie de découverte, de voyage, mais surtout de mer.

Un gitan dans une aventure intemporelle

Le Silence Des Albatros est une ode à la simplicité et aux choses vraies. Des thèmes très actuels aujourd’hui. Ericcouverture le silence des albatros Beauvilain prend le large en 1986, seul, à 24 ans. Il prendra, tout d’abord, la direction des Canaries et du Sénégal.

Par la suite, il tente la grande aventure de la Transatlantique pour rejoindre le Brésil, puis la Martinique. A partir de ce moment là, l’homme nous fait découvrir une aventure de gitan. Comme un gitan, Eric Beauvialin n’a pas de destination. Il navigue pour être en mer. Il prend la mer vers des paysages inconnus. Mais aussi vers des gens. Car il aime les gens, ce navigateur solitaire. Il aura quelques rencontres qui resteront. Entre voisins de pontons et équipiers, ils seront quelques uns à partager cette vie.

L’autre sentiment marquant de ce livre est son intemporalité. Eric Beauvilain navigue sans VHF, sans GPS, cela pendant 10 ans. Et tout au long de ce récit, le temps n’a plus de place. A tel point qu’on ne sait plus si nous sommes toujours dans les années 80 ou à une époque plus récente. Le temps passe sur ce récit, non pas en année, mais en escale, en temps passé en mer.

Bref, vous l’aurez compris, ce livre est un coup de coeur. Après deux lectures, je me suis décidé à la ranger dans la bibliothèque. Il a trouvé sa place entre La Longue Route de Bernard Moitessier et Mémoires du Large d’Eric Tabarly.

Editions Ancre de Marine.

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