Les règles de courtoisie en bateau, c’est bien plus qu’un pavillon. Voici quelques habitudes à prendre pour mieux vivre ensemble en bateau, notamment au port ou au mouillage.
La navigation en mer est régie par des règles. Certaines, comme les règles de priorité, sont écrites et clairement énoncées dans le Règlement international pour prévenir les abordages en mer, par exemple. D’autres, sont issues du bon sens et de savoir vivre ensemble comme les règles de courtoisie. Il existe plusieurs règles de courtoisie en bateau qu’il est impératif de respecter. Ces règles concernent, notamment, l’arrivée et la vie au port.
Ces règles sont indispensables pour le bien vivre ensemble. En effet, dans un port, le bruit, les aller-venue et les différentes activités peuvent vite devenir insupportables si certaines règles ne sont pas respectées. C’est pour cela que, si elles ne sont pas écrites, un plaisancier se doit de respecter quelques règles de courtoisie en arrivant au port, pendant l’escale et avant de larguer les amarres.
L’arrivée au port
La courtoisie commence dés votre arrivée dans le chenal. Tout d’abord, vous devez contacter la capitainerie du port, par VHF, afin d’informer le port de votre arrivée. Ensuite, respectez la limite de vitesse, dans le chenal. En effet, cette dernière n’est pas mise en place pour rien. Elle permet de garantir la sécurité des embarcations et de laisser le temps aux plaisanciers de faire leurs manoeuvres. Il n’est pas rare, surtout l’été, de voir des voiliers pousser les moteurs, dans le chenal. Sans doute pour se garantir une meilleure place au ponton visiteur ?
Enfin, pensez aux équipages, à bord des bateaux amarrés qui n’ont pas envie d’être secoué par les remous produits par votre passage.
L’amarrage
Lorsque vous arrivez près de votre place, ou de la place visiteur qui vous a été attribuée, anticipez bien votre manœuvre. La courtoisie commence déjà par bien préparer votre arrivée au port. En effet, vos voisins de pontons ne seront peut-être pas disponibles pour vous aider ou protéger leur bateau.
Dans le même temps, que le skipper qui n’a jamais loupé une manœuvre lève la main… En effet, manœuvrer un bateau n’est pas toujours simple. Inutile donc de crier sur votre conjoint, à l’autre bout du bateau. Le capitaine de bord est toujours responsable. Enfin, restez discrets dans vos manœuvres, vos voisins dorment peut être.
Une manœuvre demande plus de savoir vivre que les autres. C’est l’amarrage à couple. C’est-à-dire s’amarrer à un autre bateau, en bout de ponton ou le long d’un quai. Tout d’abord, l’amarrage doit se faire dans le même sens que celui du bateau déjà amarré. Si la courtoisie veut que l’équipage du bateau déjà amarré aide l’arrivant. C’est bien au dernier d’effectuer les manœuvres. Elles commencent par protéger les deux coques avec ses pare-battages et d’établir ses propres amarres. L’équipage arrivant doit penser aux amarres, aux gardes ainsi qu’aux amarres frappées au quai. Attention de faire en sorte que les mâts ne se touchent pas s’il y a du roulis.
Après avoir terminé vos manœuvres, tous le mou des amarres doit être ramené à bord. Ne laissez rien sur le quai ou le ponton.
Pendant l’escale
Pendant l’escale, quelques bonnes habitudes de savoir vivre vous permettront de vous faire des amis et, éventuellement d’être invité à bord pour l’apéro. Par exemple, nous parlions de l’amarrage en couple. Pour débarquer, il est impératif de passer, en avant du mât du bateau voisin. Au retour de la ballade à terre, pensez enlever vos chaussures ou nettoyer vos semelles, pour ne pas faire de traces sur le pont.
Utilisez les toilettes du port, plutôt celles du bord. En effet, entre les déjections à la surface de l’eau ou le broyeur qui se met en marche, il y a plus discret. Enfin, pour la vaisselle, faites de même, utilisez les sanitaires de la capitainerie.
Concernant le bruit, en plus de la discrétion de l’équipage, il y a la discrétion du bateau. Certains bruits peuvent vite devenir très pénibles. C’est le cas, par exemple des drisses contre le mat. Pensez, alors, à écarter les drisses du mât pour qu’elles ne battent pas. C’est aussi le cas de l’éolienne, qui devra rester bloquée. L‘idéal, au port, est de charger la batterie avec un chargeur de quai. Ce sera moins bruyant que le moteur.
J’ajouterais aussi, lorsqu’on s’amarre et qu’on partage un taquet avec les voisins, il faut passer la boucle à l’intérieur de la leurs. Cela va leur permettre de larguer plus facilement s’ils doivent partit avant vous. Par contre s’ils n’ont pas fait de boucle….tant pis pour eux 😉
Merci Florian pour ce complément. Je suis tout à fait d’accord avec toi…
je comprends pas cette astuce
je m’amarre à leurs taquets non utilisé ? et quand ils partent on enlève l’ensemble
Tu as raison, mais parfois, tu pars au petit matin, et ils ne sont pas toujours levés.
J’aime beaucoup ce rappel des règles, et je dois dire que je navigue un Bretagne et que je n’ai que très rarement rencontré la moindre indélicatesse entre plaisanciers.
Merci pour ce retour Iana. Et effectivement, il faut quand même reconnaître que les plaisanciers se comportent, globalement, bien.
le Sourire et le Bonjour de celui qui marche sur le ponton pour rejoindre son coursier ou partage les sanitaires du port, vous renseigne tout de suite .
Tu as entièrement raison Thierry
Une tradition de courtoisie marrante de la marine marchande, c’est que pendant le quart, tout le monde se vouvoie et s’appelle Monsieur.
Sauf le commandant que l’on appelle toujours Commandant.
merci pour ton apport Thierry, je ne le savais pas
Bonjour
Vous avez oublié de mentionner : « ne pas étaler toutes ses affaires sur le ponton et empêcher les usagers de marcher sur le ponton », « ne pas débrancher un bateau parce que le sien a un frigo…. », au moment du rinçage « faire attention aux hublots ouverts de ses voisins »….
Tu as tout à fait raison…
les capitainerie devrait apprendre à dire bonjour avant de demander à payer !!! les plaisanciers sont des pigeons que deteste les employer du port (fontionnaire) pour rester gentil , le plaisanciers à leurs yeux est nul .