Quel voilier pour naviguer en solitaire?

La navigation en solitaire demande de bien choisir son voilier et son équipement. Un plaisancier qui navigue seul doit penser sécurité et facilité de manœuvre. Voyons quel pourrait être le voilier idéal pour naviguer en solitaire.

La navigation en solo n’est pas réservée aux skippers du Vendée Globe ou ceux de La Solitaire du Figaro. Nombre d’entre nous naviguons régulièrement seuls, quelques heures, dès que les disponibilités le permettent, voire le temps d’un week-end. Nous sommes encore plus nombreux à naviguer en famille. Et souvent, dans cette situation, votre organisation est celle d’un solitaire. Pendant qu’un adulte est la manœuvre, l’autre surveille les enfants. Enfin, allons encore plus loin, combien sommes-nous à être accompagné de notre conjoint, qui nous suit sans réellement s’intéresser au bateau ( Merci à vous) ?

Nous le voyons, nous sommes donc nombreux à naviguer en situation de solitaire. Le choix du voilier doit donc prendre en compte les contraintes liées à ces navigations, au manque de bras. Cet article ne s’adresse pas aux voileux expérimentés, qui savent s’organiser ou qui ont assez de milles dans les voiles pour naviguer sur des voiliers de régates et courir en IRC.

Nous allons voir comment choisir son bateau quand nous ne naviguons que quelques semaines par an et que notre expérience demande de prendre des précautions suffisantes pour continuer à se faire plaisir. Je mettrai de côté les petits voiliers non habitables qui fera l’objet d’un autre article.

Un voilier de taille raisonnable

Quand on est un plaisancier du dimanche, je crois que la taille est un des critères les plus importants dans le choix d’un voilier pour naviguer en solitaire. En effet, seul sur un bateau, vous êtes tout autant skipper, navigateur, équipier d’avant, à la cambuse et, dans le même temps, vous pourrez être au rappel… Pour réussir à faire tout cela, il faut éviter de courir. Et pour éviter de courir, il faut raccourcir les distances.

La taille idéale du voilier n’existe bien évidemment pas. Cette taille dépend du programme de chacun. Pour naviguer en solitaire, et en famille, un petit voilier transportable est largement suffisant. Naviguer seul sur un First 210 permet d’aller très loin en se faisant énormément plaisir, et en toute sécurité. Dans l’absolu, un voilier de 6 ou 7m est donc parfait. Même si, attention, la taille ne sera pas le seul critère. Un Neptune 650 équipé régate sera sans doute très technique pour une petite balade en solo .

Par contre, pour la taille maximale, on peut avoir une idée plus précise. En effet, les skippers de la Transquadra naviguent sur des voiliers de 10 mètres environ. C’est le cas des voiliers JPK, A31 et 35 et du Ofcet 32. De leurs côtés, les voiliers de course-croisière les plus populaires sont des voiliers de 9,50m. Je pense par exemple au Sun Fast 32 ou au First 31.7.

Je considère qu’il y a beaucoup à apprendre des régatiers. Ils doivent optimiser leurs manœuvres et gagner en efficacité. Ma conclusion est donc qu’un voilier de 9m est largement suffisant pour naviguer en solitaire.

Un voilier de 9m reste facilement manoeuvrable au port, au moteur. Ce qui est important quand on est seul à la manœuvre. En mer, cette taille de voilier permet de garder une surface de voile raisonnable, facilement gérable seul, même avec un winch self-tailing. Dans le même temps, le cockpit reste encore de taille raisonnable pour passer d’un bord à l’autre, en gardant la barre en main ou descendre dans le carré rapidement et en ressortir aussi vite. Un cockpit de Pogo me semble trop large pour un plaisancier naviguant seul, en croisière.

Un voilier de croisière ou de régate ?

Quelle que soit la taille des voiliers, ils ont chacun leur caractère. Certains voiliers vont être de véritables purs-sangs des mers quand d’autres vont plutôt être de vrai caravanes. Je ne critique pas les caravanes. Ces voiliers ont leur intérêt et sont capables d’offrir de très belles croisières.

Comme nous l’avons vu plus haut, un skipper solitaire est multitâche. Il doit tout faire. On peut donc imaginer que l’ensemble des manœuvres doit être simplifié. Moins le bateau sera technique, plus il sera simple à manœuvrer et plus la navigation sera sécurisée et plaisante. Ces éléments peuvent donc nous faire penser qu’un voilier très sage est l’idéal.

Pourtant, je pense qu’il ne faut pas aller trop loin dans ce principe. En effet, si un voilier de régate est plus technique, il est aussi plus vivant. Un voilier de régate réagi mieux. Imaginez que vous vous trouvez dans un chenal, en panne de moteur. Si vous devez virer de bord à plusieurs reprises pour rentrer dans le port et éviter la collision avec des chalutiers, il est préférable de réussir sa manœuvre du premier coup et d’éviter d’avoir à refaire sa manœuvre à deux fois.

Je pense donc que les voiliers typés course-croisière sont parfaits pour une navigation en solitaire. Les modèles des années 90 sont vraiment bien. Ils sont vivants, marins et pas trop typés régate, et donc facilement manœuvrables.

Évitez les bastaques et le génois à trop fort recouvrement par exemple. A l’inverse, un rail d’écoute de grand voile, en plein milieu du cockpit, permettra d’avoir la manœuvre à portée de main, plus simple que sur le roof.

Le confort intérieur de votre bateau

Le confort intérieur de votre voilier peut sembler anecdotique. Et pourtant, il est important. Pour moi, il y a surtout deux aménagements qui sont importants.

La table à cartes de votre voilier doit être un véritable bureau. Vous devez y avoir, au même endroit, tous les éléments indispensables à votre navigation.

  • Instruments de bord
  • Cartes de navigation
  • Carnets de notes
  • Tout le petit équipement pour une navigation en solo.

Une table à cartes de taille conséquente doit donc permettre de na pas avoir à chercher vos effets dans tous le bateau, sous les coffres, dans le triangle avant.

Dans le même temps, il me semble intéressant d’avoir votre salle d’eau (WC et lavabo) au pied de la descente. En effet, s’il est assez simple, pour un homme d’uriner par-dessus de bord, cela l’est moins pour une femme. De plus, quand la mer commence à se faire difficile, il devient plus raisonnable de rentrer faire ses petites affaires en toute sécurité. Dans ce cas, si on peut éviter d’avoir à traverser tout le bateau, on gagne du temps et… des bleus. Enfin, la salle d ‘eau permet de créer une zone humide ou se changer par temps de pluie sans risquer de mouiller tout le carré.

Exemples de voiliers pour naviguer en solitaire

Après avoir vu les critères de sélection pour choisir un bateau permettant de naviguer en solitaire, je vais me lancer dans une petite sélection. Cette liste est logiquement subjective et résulte de mes propres connaissances et expériences. Et malheureusement, je n’ai pas la science infuse. Celle-ci fera sans doute débat, je n’en doute pas. Vous pourrez la compléter en commentaire. Je ne vais lister que des voiliers entre 6 et 9m et habitables.

Je vous invite à compléter cet article avec vos propres retours d’expérience et, dans le même temps, à lire cet article sur l’organisation et l’équipement d’un bateau pour naviguer en solitaire.

33 réflexions au sujet de “Quel voilier pour naviguer en solitaire?”

  1. Bonjour Ronan!
    Voilà une excellente idée qui tombe bien: « quel voilier, pour naviguer en solitaire »! Justement! J’ambitionne une transat en solitaire, à bord d’un EVASION34, gréé en sloop, qui me convient bien et qui, jusqu’à présent, fait l’unanimité de ceux qui ont naviguer dessus. Le seul inconvénient, par rapport à vos recommandations, ce sont les toilettes, situé juste avant la pointe avant: il faut donc traverser tout le carré, avant d’y parvenir. Evidemment, avant d’entreprendre cette navigation, il y a plein de choses à contrôler, sans doute, même, à changer, des équipements à installer, des modifs à apporter, qui devront me faciliter les manoeuvres en solitaire.
    Dans l’idéal, pour moi, ce serait que quelqu’un(e) d’expériementé(e) accepte d’être mon coach, pour la préparation du bateau, pour qu’il soit en forme, pour entreprendre ce voyage !!!!
    AACCEPTERIEZ-VOUS DE JOUER CE RÔLE, ce qui pourrait donner lieu à des publications régulières sur ce site, relatant les étapes de cette préparation??
    Ou bien, un des lecteurs-trice de ce site serait-il/elle volontaire, pour me coacher (quoatcher!)
    Quoi qu’il en soit, je reste dans l’attente de la suite de vos conseils
    Bien cordialement,
    Pedru-Francescu

    • Bonjour Pderu-Francescu,
      Sacré projet. J n’aurai pas lé prétention de t’apprendre des choses. Mais collectivement, il est vrai que nous pouvons apprendre beaucoup.
      N’hésites pas à laisser un message sur le forum…

      • Bonjour Ronan
        merci pour cette liste de bateaux potentiels.
        Pourquoi ne pas avoir listé dans la série des First, le first 28 ou 29 ?
        y-a-t il une raison technique/comportement marin ou est-ce une question d’habitabilité ?
        Merci de votre retour
        Bernard

  2. Mon cher Ronan,

    tout d’abord, merci de nous inonder de tes articles tous les week-ends…tu es en fait une vraie source d’intérêt. Pour moi, en tous cas!!!
    En ce qui concerne le choix d’un bateau pour naviguer en solitaire, effectivement, tes exemples paraissent judicieux.
    Pour ma part, j’ai un 32 pieds, et je navigue souvent en solo. je t’avouerai qu’arriver seul au ponton avec un vent de travers est souvent « limite » en terme de maitrise de poids….et d’inertie. Mais bon, il faut « faire ses classes » comme les copains, et surtout, connaitre son bateau…..et avoir des taquets d’embelle!!!
    Mais quel plaisir de naviguer en solitaire….ça n’a pas de prix…. même si ma femme partage ma passion (j’ai de la chance!), ainsi que mes enfants!
    La voile est une école de partage….et c’est bon, ça :-)))
    Merci, Ronan.

  3. Le voilier bleu en photo, c’est OLBIA, un SS34, 10m40, avec lequel j’ai couru 2 Transquadra (1er en 2003), l’AZAB (azores and back) gagnée en 2015, et trois fois l’OSTAR , « la transat anglaise », (gagnée en 2017).
    Depuis 1992, on a navigué 100 000 NM ensemble, dont 8 transat, dont 5 en solo.
    Je suis pour l’instant le seul Français inscrit pour l’édition de l’OSTAR 2021.
    https://rwyc.org/ostar/competitors/

  4. Personnellement je navigue très souvent en solitaire sur un Océanis 31 à quille relevable. Ceci me permet de m’échouer dans des endroits ou les quillards ne peuvent pas aller. J’aime le fond de Sauzon à Belle Ile.
    Les accès sont faciles et je navigue souvent sous spi asymétrique.

    Cordialement

  5. Hé bien moi, les amis, je navigue en solo sur un Chassiron CF de 8,65 m fait de bois d’arbre et qui est né à Marennes en 1962. Ce bateau est merveilleux pour naviguer en solo car très marin. Je suis tout à fait en accord avec ce qu’écrit Ronan. A savoir ne pas courir après le mètre de plus. Huit à un petit dix mètres est la bonne mesure. Ensuite, c’est en naviguant que l’on devient « marin » et que l’on adapte petit à petit son bateau afin qu’il soit à sa main en toutes circonstances météorologiques.

  6. Bonjour

    Je lis avec intérêt cet article, naviguant d’abord par obligation (célibataire) et maintenant par goût / habitude en solitaire.
    J’ai effectué ma première transat en RM 1050, et je navigue actuellement en Mahé, un cata 36 pieds de fountaine Pajot.
    J’ai croisé beaucoup de solitaires dans ces deux transats et navigations aux Antilles, plus que je ne l’aurais pensé. Et j’ai vu de tout : du bateau de 3m (oui, 3 mètres !!) au vieux gréement de 15m chez les mono, du Maine Cat 30 au Léopard 45 en cata (pas croisé beaucoup de tris, par contre).
    Je ne suis pas sûr qu’on puisse édicter des règles claires. Il n’y a même pas de bateau correspondant à un programme, il n’y a qu’un (ou plusieurs) bateaux correspondant à son programme, ses envies (de confort, d’équipement etc.) et les compromis que chacun accepte de faire (budget, taille, confort, vitesse, âge etc.)
    Au final, il y a probablement autant de bateaux adaptés pour la navigation en solitaire qu’il y aura de marins navigant en solitaire, et toujours une seule règle d’or, quel que soit le programme, le bateau, ou l’âge du capitaine : pratiquer, répéter, et s’entraîner encore (y compris en faux solitaire) pour être à l’aise.
    Mais ceci n’est qu’un avis (et particulier, puisque tourné “grande croisière”).

    • Bonjour Henri,
      Je te remercie beaucoup pour cet avis… qui me semble plus un avis éclairé, et un excellent retour d’expérience, au vu de la tienne. merci de ton apport.

    • Les gens sans certitudes ont toujours raison!
      C’est pourquoi je suis à 100% d’accord avec vous, car l’expérience, le type de navigation et l’age du capitaine changent tout!
      Ma première expérience en solitaire s’est effectuée sur un 420, dériveur en double! Et quand j’ai demandé au chef de base comment j’allais gérer toutes!!! ces voiles, il m’a dit de me débrouiller…
      Et c’est évidemment la difficulté qui nous fait progresser.
      Mon dernier bateau était un Sun Kiss 45, avec lequel j’allais tous les ans de La Rochelle en Galice, en solo, ou avec des amis sans expérience, exceptée la traversée du golfe, sommeil oblige!
      Et bien, ce grand bateau, une fois pris en main, est particulièrement sécurisant: plateforme stable, donc déplacement aisés, performant, donc vite à l’abri, et surtout, si on prend 30, 35 nœuds de vent au portant, et jusqu’à 25 au près, ce n’est que la possibilité de faire de la route sans danger et confortablement, même si on ne les a pas cherchés! Le plus difficile est d’aller au port, encore qu’avec un propulseur d’étrave et un peu d’expérience ça se passe bien.
      Mais évidemment, les premières fois, on peut se faire quelques sueurs froides
      Mais j’ai été infiniment plus à l’aise sur ce bateau que sur mon premier voilier de croisière, un Muscadet et que sur le deuxième , un Brise de Mer 34.
      Pour moi, l’idéal reste le catamaran avec 1 moteur dans chaque coque: Les manœuvres de port se font sans vitesse, puisque ce ne sont pas les safrans qui pivoter le bateau. Donc, aucune peur de se rater, les dégâts potentiels se bornent à des éraflures…
      Le stabilité de route est irréprochable et le confort en mer, royal! De plus, on parvient plus vite au but en tirant des bords à 8knts à 60° du vent qu’à 4 à 50° (n’oublions pas la dérive, inversement proportionnelle à la vitesse).
      Seul inconvénient d’un grand bateau pour moi, le budget de maintenance, qui ne se justifie qu’en navigation d’assez longue durée. Pour tirer des bords près de la côte, on s’amuse beaucoup plus avec un surprise ou même un dériveur léger! Mais tout cela n’est que mon avis, fruits de mes goûts et de ma propre expérience, je conçois donc fort bien que l’on ne le partage pas

  7. Bonjour,
    Bravo à tous pour ces belles expériences de mer et de bateaux. C’est très instructif (merci Ronan!). J’avais une question: comment gérez-vous le sommeil (qui rime avec sécurité) lorsqu’il s’agit de naviguer jour et nuit pendant quelques jours?
    Bruno

  8. Bonjour.
    J’ai un Koala 34 d’un tirant d’eau de 1,80 m. Je veux le remplacer, pouvez vous me dire petit ou grand tirant d’eau et pour une grande traversée, portique ou pas portique dans le cokpite.
    J’espère qu’il aura quelqu’un pour me répondre.

  9. Une question qui me tracasse
    C’est possible pour un homme de 75 ans en bonne santé, pour débuter une aventure comme d’aller de Montréal à République Dominicaine suivant la côte à une distance dite sécuritaire.
    Je ne pas d’expérience avec voilier et c’est le rêve de ma vie, mais j’ai un Thundercraft 1992 Magnun 195

  10. Je navigue souvent seul en BRETAGNE nord sur un Arpège , j’ai fait plusieurs fois des descentes jusqu’aux Glénan , en passant par les iles Ouessant , batz, Bréhat . Je suis allé aussi aux scilly et en Cornouailles .
    L’Arpège est un voilier solide , marin et qui pour son age marche bien .
    Bon vent à toutes et à tous .
    Hervé .

  11. J’ai commencé le solo avec un 4.20 que j’ai retapé et dont j’ai fait revenir toutes les manœuvres halebas , Cunningham, derive etc à ma main au poste de barre.
    Puis je suis passé 14ans en kelt 6.20 (régate solo croisière familiale) idem tout a porté de main , retour des ris au cokpit, barre d’écoute xxl pour un kelt , safran compensé et quelques autres astuces très pratiques
    Puis achat du gibsea 90 en 2012.
    On change de gabari 9m et rebelote prise en main et la peu à adapter le plan de pont du gibsea 90 étant bien adapté au solo et prévu pour le Figaro gagné par p. Poupon en 1983 sur un 90+.
    En fait si certains bateaux s’y prête mieux c’est surtout la préparation du bateau et du bonhomme qui font la différence ,ce qui conviendra aux uns ne conviendra pas forcément aux autres.
    Avant tout il faut un bon feeling entre le bateau et son solo.
    Passer au dessus de ses appréhensions et toujours anticiper sa manœuvre, , la répéter mentalement, et le solo devient une seconde nature au point où vos virement de bord ou vos envoie affalage de spi n’aurons rien a envier à la plupart des équipages.

  12. Salut à toutes et tous,
    Quelques réponses sur le fil des commentaires…
    1) dormir en solo. Le mieux est de mettre une alarme (montre, réveil…) toutes les 20 minutes, en particulier la nuit. Cela permet aussi de remplir le livre de bord à chaque sortie. J’ai accoutumé de monter dans le mât d’un ou deux mètres pour voir un peu plus loin (la nuit en particulier) et parer les risques de collision. Comme, sauf par gros temps, on ne se fatigue pas trop à bord, c’est assez facile d’acquérir ce rythme nocturne. On dort moins, c’est sûr, mais j’ai navigué ses semaines ainsi sans ressentir de fatigue, en transat ou ailleurs.
    2) nombre de bateaux ont permis la navigation en solo, de petite ou de grande taille. La morphologie du navigateur lui permet de choisir en fonction de ses capacités physiques le bateau qu’il pourra faire avancer sans risque. Ensuite, l’expérience de la navigation conduit à prendre des décisions raisonnables en fonction de ses compétences et de ses capacités.
    3) attention Carlos, le plus grand danger pour le voilier, c’est la terre ! !
    4) André Calmel : il est important pour un voilier de pouvoir s’élever au vent d’une côte. Choisir un bateau de près est un gage de sécurité. Mon expérience en dériveurs est modeste, mais un Neptune 94 est une savonnette. Et aussi un Petit Prince 135. Savoir les limites techniques de son navire et connaître ses propres limites en matière de réglages et de performances permet de répondre soit avant le choix, soit en s’adaptant au bateau ! Le rêve de se poser sur une plage de sable blanc ne peut pas être le facteur déterminant du choix du bateau.
    PS Mon dernier bateau était un 14,50m, tirant d’eau 2,20m, 19 tonnes. Je cherche aujourd’hui un voilier de 11m pour des navigations plus ou mois longues, en solo aussi. J’ai près de 70 ans.
    Salut !

  13. Bonjour,
    Je m’interesse au voilier Bénéteau Firs 25 (Version 1979 – 1984).
    Je suis débutant. Selon vous ce voilier possède-t-il tous les critères énonçés dans cet article pour naviguer en solitaire ? N’est-ce pas par exemple trop technique pour un débutant ?
    Je vous remercie par avance pour vos réponses.
    Johnny

  14. Merci pour cet article, j’ai toujours aimé naviguer ou régater en solo.
    D’abord sur un Muscadet version dériveur, puis surtout avec mon RUSH, qui m’a donné beaucoup de joie et de satisfaction !
    Un point important pour naviguer en solo, consiste à organiser un plan de pont ou tout revient au cockpit, le réglage des chariots d’écoute de génois par exemple, les drisses, le hale-bas de bôme, etc.
    Aujourd’hui, sur mon Dufour 40, j’ai également ramené les deux côtés du lazy-bag au piano, il me reste seulement la balancine qui est encore frappée au pied du mât , cela fait partie des projets d’amélioration (avec un hale-bas de bome rigide c’est moins urgent).
    Il en va de même pour le guindeau, en l’équipant d’une télécommande vous pouvez tout faire depuis la barre, et croyez-moi c’est beaucoup plus simple pour mouiller !
    Je rajouterai sur la liste ; une VHF portable, une tablette pour votre GPS-Traceur, l’aménagement du coffre pour éviter d’avoir à descendre au fond pour attraper des aussières ou les pare-battages ( j’ai équipé le mien avec une barre en inox horizontale sur laquelle je frappe les amarres et les bouts des pare-battages pour ne pas perdre un temps fou à sortir tout ça d’un coffre et perdre de vue, pendant ce temps là l’environnement du bateau !
    Moins on a besoin de sortir du cockpit moins on s’expose aux risques !
    Bon vent à tous !

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