Guirec Soudée, sous la coque de son bateau, mais pas la tête sous l’eau

Alors qu’il entame la remontée de l’Atlantique après avoir franchi le cap Horn, Guirec Soudée, skipper de Freelance.com, fait face à des conditions extrêmes lors de cette édition du Vendée Globe. Retour sur une semaine marquée par des défis spectaculaires.

Une traversée du Cap Horn sous des conditions dantesques

Mardi dernier, Guirec Soudée a franchi le mythique cap Horn, une étape incontournable de tout tour du monde en solitaire. Naviguant dans des vents moyens de 45 nœuds avec des rafales atteignant 60 nœuds, il a dû faire preuve d’une maîtrise totale pour traverser cette zone redoutée des navigateurs.

C’est depuis le mât de son bateau qu’il a pu admirer le paysage, une première pour lui. Malgré la difficulté, il a déclaré : « Ça montre qu’on entame la dernière ligne droite. Savoir qu’on a fait ça en moins de 60 jours, c’est incroyable ! »

Une plongée risquée pour sauver son voilier

Mercredi, un incident technique est venu compliquer sa progression : la drisse de la voile d’avant (code 0) s’est rompue, entraînant la chute de 200 m² de tissu à la mer, où elle s’est emmêlée à la quille. Face à l’urgence, Guirec a plongé dans une eau à 5°C pour dégager la voile. Une intervention périlleuse mais réussie : « Ça m’aurait rendu malade de laisser quoi que ce soit à l’océan », a-t-il confié.

Cette manœuvre, réalisée en pleine mer, illustre une fois de plus l’engagement et la détermination nécessaires pour surmonter les imprévus de cette course mythique.

Une dépression en Atlantique et des défis à venir

Alors qu’il reprend sa route, une dépression issue de la cordillère des Andes menace la zone où il navigue. Les prévisions annoncent des vents de 30 à 40 nœuds, avec des rafales pouvant atteindre 60 nœuds et des vagues de 5 à 6 mètres. Contrairement à certains concurrents qui ont choisi de se mettre à l’abri, Guirec poursuit sa route, conscient des risques mais prêt à relever ce nouveau défi.

Les clés de son succès :

  • Une capacité à garder le moral malgré les épreuves.
  • Une solide préparation physique et mentale.
  • Une maîtrise technique permettant d’intervenir rapidement sur le bateau.

Guirec Soudée continue d’impressionner par son courage et sa résilience. Alors que le Vendée Globe 2024 entre dans sa dernière phase, le skipper de Freelance.com reste déterminé à boucler ce tour du monde en solitaire, témoignant d’une force remarquable face aux éléments.

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