Acheter un voilier habitable, pour faire de la croisière en famille, c’est s’ouvrir les portes de l’aventure. Que cette aventure se trouve à l’autre bout du monde, ou à quelques milles de la côte, la sensation d’aller chercher un autre monde est la même. Mais pour cela, il faut choisir un voilier habitable adapté à l’équipage et à votre programme. Alors comment trouver le voilier habitable de croisière idéal pour partir en famille ?
Le monde de la plaisance est un vaste univers, ou des plaisanciers très différents se croisent. Les cultures sont différentes, d’un plan d’eau à l’autre, suivant les marinas. Les passionnés de vieilles coques, les baroudeurs et les régatiers se regardent parfois avec méfiance. Mais tous ont la même passion de la mer. Et là encore, le mot aventure ne signifie pas la même chose pour tous les plaisanciers. Certains et certaines regardent au-delà de l’horizon quand les autres s’intéressent au monde autour d’eux, le long de nos côtes. Alors bien évidemment, lors de la recherche de leur voilier, le choix du bateau de croisière idéal ne sera pas le même pour tous. Et il existe de nombreux voiliers différents. De toute façon, existe-t-il un voilier meilleur que les autres ?
En effet, un bateau de croisière doit répondre à un programme de navigation. Lorsque vous échangerez avec des propriétaires de voiliers, ils vous diront souvent que c’est le leur le meilleur. Il sera alors compliqué de choisir votre bateau.
Alors pour trouver le voilier habitable de croisière idéal, qui vous corresponde, vous devez vous poser certaines questions sur ce que vous attendez de celui-ci. Pour vous aiguiller, je vais vous donner quelques critères personnels. Ces critères sont ceux d’un plaisancier du dimanche, qui navigue en famille, ou avec des amis qui ne connaissent que peu la mer. Je navigue le week-end, en printemps et en été. En plus de cela, j’arrive à me débloquer 1 semaine en mai et 10 jours e été.
Un bateau de croisière à votre taille
Le premier critère est la taille du bateau. La longueur idéale, pour un bateau, n’existe pas. Mais cette longueur va avoir une incidence sur votre navigation et vos croisières. En effet, si vous souhaitez naviguer régulièrement, et que vous n’habitez au bord de la mer, l’idéal est d’investir dans un voilier transportable. Certains voiliers sont des dayboats, d’autres sont habitables.
Si vous avez la possibilité de naviguer régulièrement et que vous recherchez un peu d’espace, vous pouvez monter jusqu’à 10 mètres. Les voiliers, jusqu’à 34 pieds, restent facilement manœuvrables seul et les frais d’entretien restent accessibles… enfin façon de parler.
Les voiliers, au-delà de cette taille, sont, à mon avis, plus destinés aux croisières semi-hauturières. Si vous souhaitez naviguer plusieurs semaines ou mois, vous rechercherez sans doute plus de confort et de volume.
Un voilier habitable simple à naviguer
Le bateau de croisière idéal doit être un bateau simple à manœuvrer et à naviguer. En effet, si vous souhaitez découvrir nos côtes, voire au-delà de l’horizon, vous devrez éviter tous les petits incidents qui pourraient polluer votre navigation et votre plaisir d’être en mer. C’est pour cela que je trouve qu’un bateau de croisière doit rester simple à la manœuvre, en solitaire, ou en équipage réduit. En effet, en cas d’urgence, il faut être réactif et avoir les bons réflexes. Et pour cela, il faut faire le moins de gestes possibles.
De plus, dites vous que s’il vous arrive quelque chose, que vous ne pouvez plus effectuer les manœuvres, car vous vous êtes blessé, les membres de votre équipage doivent être capables de prendre la relève.
Enfin, s’il n’existe pas de mauvais bateaux, certains sont plus adaptés à la croisière que d’autres. Pensez à rechercher un bateau marin et sécurisant. Il vous rassurera, vous, et votre famille.
Un bateau de croisière simple à entretenir
Dans le même temps, j’ai toujours pensé que la simplicité était un gage de sécurité, mais aussi d’économie. Moins vous avez d’accastillage, mois vous avez de manœuvres, moins vous risquez de casser du matériel. Inutile d’équiper votre bateau comme un voilier de régate. Cela coûte cher et engendrera des frais d’entretien importants. Le coût d’un voilier habitable d’occasion est déjà élevé, si vous rajoutez un coût d’entretien important, vous allez vite devenir esclave de celui-ci.
Alors vive la simplicité. Et n’oubliez pas : Petit bateau, petits soucis, et inversement. Et je trouve que c’est très important lors de l’achat de son premier voilier, par exemple.
Un voilier habitable dériveur ou quillard ?
Voilà un débat qui revient régulièrement, quillard ou dériveur? Et bien là encore la réponse est « ça dépend ». En effet, si en Méditerranée, le quillard s’impose, ce n’est pas cas dans le Bassin d’Arcachon ou en Bretagne. Si vous souhaitez éviter, au maximum, les marinas, optez pour un dériveur intégral, ou dériveur lesté, voire un biquille, par exemple. Si vous recherchez un voilier agréable à barrer et remontant bien au vent, choisissez plutôt le quillard.
Un équipement simple et fonctionnel
Enfin, nous arrivons à l’équipement du voilier habitable de croisière idéal. Alors je sais bien que nous passons beaucoup de temps devant les catalogues des shipchandlers et devant les pages des sites web. Mais devons-nous investir dans une deuxième ancre ? Devons-nous embarquer deux caisses à outils ? Avons-nous besoin d’une machine à coudre pour réparer les voiles ? J’étais le premier à embarquer, à mon bord, un équipement digne d’une transat pour faire Benodet-Groix. Mais un jour, j’ai décidé de vider mon bateau, et je me suis moi-même surpris. Nous équipons trop nos bateaux. Autant un guindeau électrique ou un lazy-bag sont utiles, autant un convertisseur 220V ne sert pas à grand-chose, tout comme des bossoirs à l’arrière. Enfin, suivant votre programme et la taille de votre bateau. Retrouvons de la simplicité pour éviter les ennuis après. Oui, assumons-le, faire du voilier, c’est faire du camping. Bien évidemment, si vous achetez un voilier neuf, ou d’occasion, l’équipement ne sera sans doute pas le même.
Texte de bon sens, bien que n’avançant pas beaucoup le « smilblic » !
Pour notre part: débuts sur des « kelt » de location, puis achat d’un « maraudeur », puis un « challenger micro », puis un « challenger horizon », puis depuis 1998 un « kelt 29 » que nous abandonnerons à l’automne à regret (72 et 77 ans…). Navigations plus ou moins lointaines avec d’abord nos filles, puis nos petits enfants. Plein de bons souvenirs!
Le Kelt 29, un excellent bateau… Peut-être que les petits enfants inviteront leurs grands parents sur leur bateau 😉
Bonjour Ronan et merci pour votre lettre.
J’ai une question, pourquoi un quillard s’impose en méditerranée?
Christian
Bonjour Christian. Quand je me suis relu…j’avais un doute sur la formulation. Tu as raison, cela ne s’impose pas, mais un juste beaucoup moins dérangeant. Après, je dois reconnaitre que si j’étais en Med., j’aurais sans doute un quillard, pour profiter d’un voilier plus raid et remontant mieux au près.
Merci pour la remarque.
Oui d’accord avec cette approche, ce que l’on peu regretter c’est le manque de formation de trop de plaisanciers, le permis servirait à rien mais des stages homologués en diverses situations serait importants avant de choisir son bateau.
Trop de gens se mettent en difficulté en mer. Ne pas vivre uniquement sur l’électronique embarqué ( certes lien utile, mais savoir naviguer avec un compas cartes et autres instruments traditionnels serait bon pour donner plus le sens marins à nos navigateurs. La liberté c’est bien mais il faut savoir maîtriser son bateau qq soit la taille. Quand je vois le gens qui ne mettent pas de garde en premier ou même jamais en accostant sur un catway c’est grave.
Il en est de même pour les motoristes qui ne savent pas souvent amarrer un bateau.
Les bateaux d’occasion sont coûteux parce que le neuf sont d’un prix élevé et il régné dans la plaisance un esprit peu acceptable disant qu’il y a que les riches qui navigues et lorsque nous remplaçons des pièces les prix sont trop élevés et qu’en cherchant la même qualité ailleurs que chez les ships ou d’autre pays on les trouve moitié prix. Regardez l’heure de main d’œuvre….
Bonjour, comment dire… On n’est pas plus avancé à la fin de cet article on tourne autour du sunet sans vraiment rentrer dedans, bref « parler mour ne rien dire » est le meilleur qualificatif
Merci Gilles pour ce commentaire qui va droit au but