La côte d’Amour est une partie de la côte de la Loire Atlantique, au nord de la Loire. Ce littoral, idéalement situé entre les îles de Vendée et le Morbihan mérite plus qu’n passage. C’est l’endroit idéal pour une croisière de plusieurs jours. Et c’est pour cela que j’insiste sur « Destination ».
La Côte d’Amour, est en effet un véritable joyau, à mon goût, niché entre la baie de Quiberon et les îles de Vendée. Trop souvent considérée comme une escale sur la route des îles qui l’entourent, ce littoral est une destination idéale pour les plaisanciers qui recherchent des paysages calmes et des escales empreintes de caractère. Avec ses ports typiques, ses côtes sculptées par l’océan et ses plages dorées, cette côte offre une navigation variée et très accessible.
Dans le même temps, les ports ne sont pas très éloignés les uns des autres. cela signifie que els navigations ne sont pas trop longues, ce qui parfait si vous naviguez avec des petits enfants. Enfin, votre route sera souvent une route nord-sud ou sud-nord. Avec des vents dominants d’ouest, la navigation ne sera pas trop pénible.
Je vous propose une suggestion d’itinéraire pour une croisière à la voile le long de la côte d’Amour, en Loire Atlantique, mêlant escales historiques, découvertes naturelles et moments de détente.
Première escale : Le Croisic, entre mer et marais salants

Le Croisic, véritable porte d’entrée de la Côte d’Amour, vous accueille avec son port de pêche pittoresque et son ambiance maritime. Ce charmant port, autrefois haut lieu de la pêche à la morue, témoigne d’une riche histoire. Flânez sur les quais bordés de maisons en pierre, dégustez une assiette d’huîtres locales et laissez-vous tenter par une visite du musée des Marais Salants.
Astuce pour les plaisanciers
Le port dispose d’une zone dédiée aux visiteurs avec des pontons bien abrités. Attention toutefois aux forts courants à l’entrée du chenal, surtout par marée montante.
Deuxième escale : La Turballe, cœur de la pêche bretonne
En naviguant vers le nord, vous atteindrez La Turballe, réputée pour être l’un des plus grands ports de pêche à l’anchois de France. Ici, l’effervescence des quais de débarquement contraste avec la quiétude des plages alentour. Ne manquez pas la visite d’une conserverie traditionnelle pour plonger dans l’univers de la pêche artisanale.
À noter
Le port de plaisance de La Turballe offre des services modernes et est idéalement situé pour explorer les plages à pied. Veillez à bien réserver en saison, car l’affluence y est forte.
Troisième escale : Piriac-sur-Mer, la cité de caractère
Piriac-sur-Mer, avec ses ruelles pavées et ses maisons fleuries, vous transportera dans une ambiance hors du temps. Classée « Petite Cité de Caractère », cette escale est parfaite pour s’imprégner de l’authenticité bretonne. À ne pas manquer : la promenade le long des falaises, offrant des vues spectaculaires sur l’océan.
Point technique
Le port de Piriac est bien protégé, mais son accès peut être délicat par marée basse. Consultez les horaires pour anticiper votre arrivée.
Quatrième escale : Retour au sud vers Le Pouliguen
Le Pouliguen, voisin de La Baule, est un port qui allie calme et élégance. Son marché nocturne et ses balades le long de la baie de La Baule sont des incontournables. Si vous souhaitez une pause plus active, explorez la côte sauvage à vélo ou à pied.
Un port pratique
Facilement accessible, le port de plaisance propose des places visiteurs bien situées. C’est aussi un excellent point de départ pour explorer la baie à marée basse.
Cinquième escale : Pornic, charme et douceur de vivre
Dernière étape de cette croisière, Pornic nous fait faire un petit tour en côte de Jade. La ville séduit par son port dominé par un château médiéval et ses ruelles pleines de vie. Profitez-en pour savourer une glace artisanale ou déguster des fruits de mer dans l’un des restaurants avec vue sur le port.
Conseil de navigation
Le port de Pornic est soumis aux marées et nécessite une bonne planification pour accéder aux pontons. Les services portuaires sont cependant très accueillants et adaptés aux besoins des plaisanciers.
Une côte aux multiples visages
Naviguer le long de la Côte d’Amour, c’est découvrir des paysages variés, où falaises, plages et ports se succèdent dans une harmonie parfaite. Cette région est aussi un carrefour stratégique : située entre les îles de Vendée comme Noirmoutier et l’île d’Yeu au sud, et la baie de Quiberon au nord. Une véritable invitation à prolonger l’aventure !
Alors, cap sur la Côte d’Amour ? Préparez vos cartes marines, ajustez votre cap, et laissez-vous porter par le charme envoûtant de cette destination unique.
Le Pouliguen calme? euh … j’ai peut-être des acouphènes 😉
le port n’est pas accessible à marée basse et sert de frontière entre Le Pouliguen et La Baule; les pontons sont tous côté La Baule, de là on a une belle ballade à pied sur le front de mer loin des voitures jusqu’au casino du groupe Barrière tout comme les trois palaces. Piriac et Le Croisic sont amha les plus intéressants surtout en Juin ou Septembre.
Du Croisic on peut louer des vélos pour aller à Batz sur Mer jeter un œil au mini port (à l’angle vous pourrez voir la villa Singer étonnante qui appartient à un psychanalyste) puis en direction de Guérande le musée du sel. Pour la petite histoire les salines étaient abandonnées au début des années 70 jusqu’à ce qu’un étudiant en Sciences Eco se marie avec la fille d’un paludier, celui–ci transmet son savoir-faire à son gendre qui décide de reprendre la production de sel suivi par d’autres jeunes. Un énorme travail a dû être fait pour nettoyer les différents bassins d’amenées d’eau qui sont propriété collective tandis que les œillets sont privés. Le génie de Charles fut de comprendre qu’ils ne pourront jamais concurrencer les Salins du Midi et de distribuer leur sel dans les boutiques de luxe comme Fauchon (maintenant on le trouve dans toutes les grandes surfaces). Par ailleurs une coopérative gère les stocks 10% de la production est ainsi mise en réserve pour être écoulée lors des années peu ensoleillées ou lors d’une marée noire lorsqu’ils ont fermé toutes les vannes pour éviter la pollution des bassins et des œillets et la récolte fut nulle mais les paludiers ont pu recevoir des revenus identiques aux autres années grâce au déstockage . A ce jour aucun paludier n’a fait faillite et bénéficient de revenus très corrects. Merveille d’une collaboration entre association collective et entreprises individuelles. Avec le succès les iles de Noirmoutier et de Ré ont redémarré la production.