Faursail propose des voiliers à prix accessible, pour permettre à tous les plaisanciers de naviguer le long de nos côtes.
Emilien Faurens est un concepteur de bateaux et passionné par la mer et la nature. Cet amoureux de nos rivages propose, via sa marque Faursail, des bateaux pour découvrir nos côtes accessibles à tous. Présentation d’une gamme de bateaux, d’un homme et d’une philosophie qui nous parle, sur Mers&bateaux.
Emilien Faurens, un passionné
Emilien Faurens, l’homme derrière les voiliers du chantier Faursail est un passionné de la mer. Mais cela ne s’arrête pas là. Sa philosophie est que la mer doit être accessible à tous.
Originaire du Bassin d’Arcachon, notre homme part vivre en Charente-Maritime. Ce passionné par nos rivages touche assez vite à ses premières écoutes, en faisant des stages, comme nombre d’entre nous, sur des optimists.
Mais plus que la voile, c’est la mer qu’il aime. Et ce surfeur qui veut s’approcher des vagues du Pays Basque se rend bien compte qu’habiter près des côtes est devenu impossible, vus les prix de l’immobilier et l’impossibilité de louer à l’année. Il décide donc de vivre sur un bateau, un Jidzo, du chantier CNSO.
Notre surfer ne pourra jamais vivre loin de l’eau. Il a besoin de toucher l’eau, de naviguer. Parti en Guadeloupe, sa problématique revient encore. Et pourtant, il a besoin d’être sur un bateau. C’est là que germe son idée : créer son propre bateau.
Histoire du chantier Faursail
L’histoire du chantier va commencer par une pirogue. Riche de compétences techniques et d’études dans le composite, il décide de tester ses compétences en construisant une pirogue. Ce sera sa première réalisation. Mais l’homme a de la suite dans les idées. Comme il ne trouve pas de bateau pour vivre à bord, il décide de le créer lui-même. Rappelez-vous, Emilien est un surfeur, il va donc imaginer son propre Van sur l’eau ( bon, OK, je suis un peu dans le cliché, mais c’est un peu ça). Ce sera un petit trimaran pensé vivre à bord et découvrir les Antilles. Il gardera son voilier plusieurs années avant de revenir en métropole.
Si ces premières réalisations sont en contreplaqué, très rapidement, il opte pour une technique, rarement utilisée mais très pratique : Les plaques de fibres de verre. C’est toujours, aujourd’hui, son procédé de fabrication par défaut, même si il peut opter pour du contreplaqué à la demande d’un client.
Des constructions en plaques composites
La question que je me suis posé, lors de nos échanges, est le pourquoi de ce procédé de fabrication ? Il éxiste différents matériaux de construction, et le CP est plus connu. Très concrètement, c’est que cette technique combine les avantages du composite ( solidité, durabilité dans le temps) et l’absence de besoin de moule. En fait, le bateau est créé avec des plaques de composite.
Mais le gros avantage de cette technique est qu’elle permet de réduire les coûts. Et c’est là que j’en arrive à la philosophie de notre passionné, pas si rêveur que ça.
La philosophie de son créateur
En fait, Emilien Faurens a une philosophie : Proposer des voiliers pour tous. Et ça, ça nous parle chez Mers&Bateaux. Son objectif est de proposer des voiliers simples, faciles à naviguer, adapté au programme de la grande majorité d’entre nous et, surtout, à des prix très accessibles. Imaginez-vous devenir acquéreur d’un voilier encore moins chère que les chantiers polonais, mais construit en France.
Pour cela, Faursail propose des voiliers construit en plaques de composite avec un intérieur très épuré. Cela ne vous rappelle rien ? Et bien moi, j’ose la comparaison. Rappelez-vous le Corsaire et autre Muscadet ? Ce n’était pas la philosophie de ces bateaux à l’époque ? Et bien pour moi, les voiliers Faursail reprennent cette philosophie, et c’est très bien.
Et Emilien va jusqu’à concevoir ses bateaux pour qu’ils puissent recevoir un accastillage d’occasion ( mât, bôme,…) et des voiles d’occasion. Et Emilien y tiens.
Les voiliers de la gamme Faursail
Mais alors, que propose notre chantier ? Le chantier Faursail propose une gamme de monocoques et de trimarans, même si le multicoque fait partie de l’ADN du chantier. Aujourd’hui, la gamme est composée de 2 trimarans et 1 monocoque. Ces bateaux sont proposés sur plan ou à différents stades de finition.
La gamme sera bientôt complétée d’un nouveau Treasy 4.0
Treasy, à partir de 4.500€
Le Treasy est un trimaran de petite taille, extrêmement convivial et facile à manœuvrer. Léger, rapide, et transportable sur le toit d’une voiture grâce à une galerie. Il offre un plaisir de navigation accessible avec des notions de base. Ses dimensions sont les suivantes : longueur de 4 m, largeur de 2,4 m, poids d’environ 80 kg. Il appartient à la catégorie D et sa construction est entièrement en polyester/verre.
Treasy 16, à partir de 12.500€
Le Treasy 16 représente un trimaran de camping côtier rapide, compact et extrêmement confortable. Il est pourvu de coffres spacieux et d’un vaste cockpit sécurisé. De plus, il peut être facilement démonté et transporté.
Caractéristiques principales :
- Longueur : 4,7 m
- Largeur : 3,3 m
- Tirant d’eau : 0,15/1,2 m
- Déplacement : environ 210 kg
Treasy 4.0, une nouveauté prévue en mai
Le Treasy 4.0 est un trimaran de camping côtier rapide et extrêmement confortable, intermediaire, plus sport et démontable
Caractéristiques principales :
- Longueur : 4,0 m
- Largeur : 2,4 m
- Tirant d’eau : 0,2 cm
- Déplacement : environ 100 kg
- Catégorie : D
MDR 7.0, un dériveur proposé à partir de 28.500€
Le MDR 7.0 est un dériveur intégral compact, performant et remarquablement spacieux, idéal pour la croisière côtière. Il est transportable et peut être échoué en cas de besoin, avec un faible tirant d’eau variant de 0,35 m à 1,35 m. Construit en 2020 en polyester/fibre de verre, il présente les caractéristiques suivantes :
- Longueur : 6,98 m
- Hauteur sous barrot maximale : 1,78 m
- Largeur : 2,55 m
- Déplacement : environ 1300 kg
- Catégorie : D
Des annexes rigides à partir de 850€
Faursail propose aussi des annexes rigides très bien conçues, légères et rapides. Elles sont parfaites pour des plaisanciers devant porter, seul, leur barque et voulant aussi l’utiliser pour les loisirs.
Bonne idée que de mettre ce chantier atypique à l’honneur !
Je l’ai découvert récemment, bien qu’il soit basé à deux pas de mon port d’attache. Et si je n’avais pas acheté mon Flow 19 l’an dernier, je me serais certainement laissé tenter par le séduisant MDR qui propose le même programme et un peu plus de volume à un tarif canon.