Quelles sont les différentes parties du gréement d’un bateau ? 

Le gréement d’un bateau, c’est, avec les voiles, le moteur du voilier, quand le vent est son carburant. Sans le mât, ni les haubans ou le gréement courant, impossible de hisser les voiles. Mais quelles sont les différentes parties d’un gréement ? 

Le gréement est beaucoup plu complexe qu’on l’imagine. Il ne suffit pas de hisser les voiles avec une drisse, le long d’un mât, tenu par des câbles, pour tout connaître du gréement. Il s’agit d’un élément essentiel qui définit le caractère d’un bateau, sa maniabilité, et sa capacité à naviguer sur l’eau, en fonction de l’état de la mer et de la force du vent. Car oui, ce gréement peut avoir des formes différentes et être réglé différemment suivant les voiliers

Nous allons revenir, ensemble, sur l’ensemble des parties du gréement. En parallèle du lexique du gréement, nous allons revenir sur 3 notions. Des espars aux éléments du gréement dormant et courant, nous allons revenir sur ce moteur du bateau, dans son ensemble. 

Définition du gréement 

Le gréement d’un bateau est l’ensemble des composants et des structures qui permettent de supporter et de contrôler la voilure de celui-ci. Il va donc permettre de transmettre la force du vent au bateau, afin d’en assurer la propulsion et la manœuvrabilité.  

Il se compose de deux parties principales :  

  • Le gréement dormant, qui comprend les éléments fixes tels que les mâts et les haubans,  
  • Le gréement courant, constitué des éléments mobiles tels que les voiles, les drisses et les écoutes.  

Le gréement joue un rôle essentiel dans la navigation à voile en permettant au bateau de se déplacer efficacement et en répondant aux commandes du marin pour diriger le navire. Nous allons revenir sur les différentes notions de celui-ci en revenant, plus particulièrement sur les espars, le gréement dormant et le gréement courant. 

Gréement dormant

L’espars du bateau

Si je sépare les espars du voilier, du gréement dormant, c’est par pure facilité. Car, en effet, ces espars, dont le mât du voilier, sont considérés comme faisant partie du gréement dormant. Cette notion regroupe toutes les parties longues et rigides du bateau. Ils vont permettre de hisser les voiles et de les étendre. Ces espars étaient, à l’origine, construits en bois. Aujourd’hui, ils sont fabriqués en aluminium, en carbone voire en composite. 

  • Le mât. Il peut y en avoir plusieurs (ketch,…) 
  • La bôme: Permet de régler la bordure de la Grand-voile.
  • Le bout-dehors permet d’avancer le point d’amure de la voile d’avant.
  • La queue de Malet permet de reculer le point de drisse du tapecul.

Le gréement dormant 

pied de mât bateau

Pour tenir ces espars, nous allons avoir besoin de câbles. Ces câbles vont permettre de tenir le mât, entre autres. Mais au-delà de permettre de le tenir droit, ces câbles vont aussi permettre de régler le mât. Le réglage du gréement dormant est très important pour le bon équilibre du voilier. Ces câbles peuvent être fabriqués en acier ou en cordages synthétiques, tels que le Dyneema ou le Vectran. Ces matériaux sont légers, très résistants et n’oxydent pas. Ils sont couramment utilisés sur les voiliers de haute performance. 

  • L’étai qui tient le mât par l’avant.
  • Le faux étai, ou étai largable
  • Le bas étai qui reprend les efforts sur le milieu du mât.
  • Le pataras maintient le gréement par l’arrière.
  • Les haubans maintiennent le mât latéralement
  • Les bas-haubans sont des haubans qui arrivent à peu près au milieu du mât.
  • Les galhaubans sont des haubans revenant au pied de mât. Ils sont utilisés sur les catamarans.
  • Barres de flèche permet d’ouvrir l’angle des haubans.

Le gréement courant 

BLOQUEURS BATEAU

Le gréement courant d’un voilier fait référence à l’ensemble des éléments mobiles et réglables qui contrôlent la forme, l’orientation et la tension des voiles d’un bateau à voile. Contrairement au gréement dormant, qui comprend les éléments fixes comme les mâts, les haubans et les étaiements, le gréement courant est composé de câbles, de drisses, de poulies et d’autres composants qui sont ajustables pendant la navigation pour régler les voiles en fonction des conditions de vent et des besoins du marin. 

  • Les drisses permettent de hisser les voiles.
  • Les écoutes permettent de border ou choquer les voiles.
  • Les balancines permettent de régler la bôme ou le tangon, par le haut.
  • Le hale-bas permettent de régler la bôme ou le tangon par le bas.
  • Les bastaques permettent de régler le mât par l’arrière.
  • Le bras permet de régler le spi.
  • Les bosses de ris permettent de réduire la voile et prendre un ris.
  • La bosse d’enrouleur de génois permet d’enrouler ou dérouler la voile d’avant.

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