Pourquoi la voile n’est pas un sport comme les autres?

La voile n’est pas un sport comme les autres. Bien plus qu’une activité de plein air ou un un sport d’été, la pratique de la voile sportive, quel que soit le niveau, se différencie de tous les autres sports, individuels ou collectifs.

Le Vendée Globe, cette année encore, aura passionné les foules, bien au delà du monde de la voile. Un grand nombre de personnes qui suivent la course au quotidien, ou qui font la course sur leur smartphone tous les jours, ne sont jamais montés sur un bateau. Rien que pour cela, cette course met la voile au niveau des rares sports populaires comme le foot, le tennis ou le rugby. Mais le Vendée Globe est la partie émergée de l’iceberg de la voile.

Bien loin de le l’image élitiste de la voile, le milieu de la régate et de la course au large est un monde très varié et très ouvert. Si cela est évident pour nous, amateurs de plaisance et de croisières côtières, le côté populaire du nautisme est moins évident pour le milieu de la voile sportive. Et, reconnaissons-le, nous ne sommes pas les premiers à défendre ces mangeurs d’écoutes que nous moquons sur les pontons quand eux, les spécialistes du réglage fin, nous prennent de haut. Allez, un peu de caricature… 😉

Un sport de professionnels et d’amateurs… tous ensembles

La voile est un des rares sports ou tous les équipages, de tous niveaux, peuvent jouer ensemble. En effet, si nous mettons de côté quelques courses spécifiques, demandant de toute évidence une préparation à temps plein et un budget conséquent, comme l’America’s Cup, les épreuves sont généralement ouvertes à tous.

Prenons les grandes régates comme le Spi Ouest France, le Tour de l’Île de ré, le Tour de Ports de la Manche, La Massilia Cup ou la SNIM et d’autres. Ces événements sont ouverts à tous les équipages. Sous réserve que vous connaissiez les règles de la régate, que vous soyez licencié dans un club de la Fédération Française de Voile et que votre bateau soit enregistré dans une jauge, tout est possible. Connaissez-vous beaucoup de sport ou l’amateur de dimanche peut courir, dans une course officielle, avec les plus grands champions du monde ? Les courses à handicap comme les Osiris et IRC sont encore ouvertes à tous. Il en est parfois de même avec de nombreuses classes.

Prenez des circuits plus élitistes comme le circuit Figaro, il n’est pas rare de voir arriver, chaque année, des amateurs arrivant à réunir un budget pour une saison, avant de retourner à leur vie d’avant.

Des professionnels de la course arrivés sur le tard

Dans le même temps, généralement, on a tendance à penser que pour réussir dans un sport, il faut commencer jeune. C’est effectivement généralement le cas pour des sports comme le football, le tennis ou l’automobile, par exemple. Mais ce n’est pas le cas pour la voile. On ne compte plus les skippers qui ont passé leur jeunesse dans les terres, voire en montagne. Je pense, par exemple à Romain Attanasio.

On voit aussi arriver, tardivement, des hommes et des femmes qui décident, après une longue carrière sur les routes ou dans des bureaux, de réaliser leur rêve et de tenter l’aventure de la course au large, parfois avec de beaux succès. Certains vont arriver dans le monde la compétition quand d’autres commencent tout juste à préparer leur retraite. C’est le de Manuel Cousin, arrivé sur le circuit Imoca à près de 50 ans.

Et ce qui est valable pour les pros l’est aussi pour les amateurs. Nombre d’équipiers, lors des entraînements d’hivers et sur les courses de printemps sont arrivés sur le tard dans la voile.

Ni femmes, ni hommes, ni âge, ni handicap, ni valides

Enfin, le plus beau dans ce sport est porté admirablement par le Vendée Globe. Dans cette course en solitaire autour du monde, il n’y a que des skippers solitaires. C’est tout.

En effet, vous n’entendre jamais parler de juniors seniors, de féminines ou hommes ou de handisport. Cela n’existe pas. Ils sont pourtant tous là, mais en tant que sportifs, seuls sur leur bateau.

Et pour le coup, je ne connais aucun autre sport de ce niveau ou l’universalisme est la règle. Qui pourrait prétendre que Jean le Cam est un senior au vue de sa course déjà réussie sur le Vendée Globe ? Qui pourrait voir, en Damien Seguin, un skipper à qui il manque une main, alors qu’il est, au moment de l’écriture ces lignes, en 3ème position sur un bateau d’ancienne génération ? Qui pourrait voir, en Clarisse Cremer, une jeune femme qui est passé devant tout le monde en Classe Mini ou encore Miranda Merron qui a laissé son mari à terre pour partir à l’aventure ?

Et tous, jouent pour le même classement!!!

Mais le Vendée Globe n’est pas la seule course a être universelle. Remontons à la dernière Transat Jacques Vabre ou plus jeune skipper avait 17ans ainsi qu’à la dernière Route du Rhum ou le skipper le plus âgé avait 75 ans.

Et ces courses populaires cachent de très nombreux marins dans nos régates locales.

Tous sont tout simplement skippers et aventuriers. Rien d’autres.

La voile et ses héros

Enfin, et là encore, c’est le Vendée Globe qui en est le plus beau symbole :

« Quand d’autres sports créent de stars, la voile crée des héros »

eh oui, il reste encore un sport ou les hommes et femmes sont des héros. Sans rien enlever aux qualités sportives de footballers comme Messi ou Mbappé, ces derniers sont surtout des stars, et éventuellement des héros pour les plus jeunes.

De son côté la voile crée des héros. Des personnalités capables d’aventure, de gestes extraordinaires, de sensibilité, de failles et de forces. Jean Le Cam nous l’a encore montré cette année, en mettant de côté sa course et prenant des risques pour sauver Kevin Escoffier.

4 réflexions au sujet de “Pourquoi la voile n’est pas un sport comme les autres?”

  1. Bonjour Ronan,

    Alors je comprends bien ton article mais pour ma part je ne suis absolument pas d’accord avec toi (je me permets de te tutoyer). Et d’ailleurs tu n’es pas le seul à faire la même erreur, confondre course au large avec la voile et confondre croisiériste avec sportif.

    La course au large n’est pas « la voile ». Les régates en habitable ne sont pas le seul coté sportif de la voile. Ce ne sont que deux parties et pour moi les moins sportives. La voile légère est bien plus sportive, physique, et technique. Un voileux qui n’a fait que de la croisière ou de l’habitable n’est à mon sens pas un voileux. Je ne dis pas que ce n’est pas un bon marin mais ce n’est pas un bon voileux, il est impossible d’acquérir la finesse de bar d’un dériveur sur un habitable. Toute personne qui a naviguer sur les deux supports (habitable et dériveur voir cata) pourra clairement comprendre ce que je dis. D’ailleurs les « habiteux » sur voile légère sont complètement perdu (c’est un peu vrai dans l’autre sens tellement on ne ressens rien à la barre). Les sensations et la finesse est incomparable, il n’y a qu’à voir une régate avec des BPJEPS sur laser c’est stupéfiant la faible capacité à remonter au près et c’est encore plus vrai dans le petit temps. Il suffit de regarder en Angleterre ce qu’est un pays de voileux. Si RS sailing marche autant c’est pas pour rien. En France la voile n’existe de manière populaire que depuis Tabarly et donc seul la course au large en solitaire est médiatisé. Mais dans les pays anglo-saxon ils naviguent partout lac, rivière, mer, étang, fleuve et le fait de devenir adulte ne veut pas dire acheter un gros bateaux pour pouvoir faire du « rappel » dans les filières en mangeant du saucisson et en buvant de la bière et ne navigant que en mer (bouuuuh les eaux intérieurs). Ils ont une vrai culture de la voile en tant que sport, contrairement à la France qui a une culture romantique et élitiste financièrement parlant (comme le golf d’ailleurs).

    La deuxième erreur est de faire croire que pour la voile il n’y a pas besoins de commencer de bonne heure contrairement aux autres sports, pour être compétitifs (ex atanasio, galfione, cremer, ducroz,…). C’est complètement faux, j’avoue être un peu saturé de cette vision franco-française pour ne pas dire parigo-parisienne (est-ce pour vous rassurer ?). C’est gens qui ont fait le Vendée Globe (donnez moi le budget je vous le fait sans problème aussi si j’ai la chance de le finir), ils sont devenus de bon marins mais ce ne sont pas de bon voileux. Et je suis sincèrement désolé, mais s’ils font ce qu’ils font ce n’est pas grâce à leurs compétences en voile mais juste parce qu’ils ont de l’argent ou bien savent en trouver (ce qui est une compétence en soi et je le respecte). Clarisse Cremer par exemple n’est aucunement un exemple pour moi, elle prends la place d’une personne compétente dans la plus grosse écurie ou presque dd’europe tout ça pour finir 12ème, et il n’y a pas qu’elle, des marins qui ramassent les bouées à chaque Vendée Globe, ou autre course. On dirait des bourgeois qui s’ennuie et qui vont faire joujoux avec les pro. C’est assez honteux je trouve et irrespectueux.

    Et si en course au large (en solitaire vu qu’en France il n’y a que ça) on ne faisait des sélections que sur le niveaux (c’est-à-dire qu’il n’y aurait quasiment que des gens du niveau de Camas, Gabard, …) comme c’est le cas en Figaro d’ailleurs (à part deux trois « fils de » qui comprennent vite qu’ils n’ont pas le niveau) ou comme dans les autres sport et donc pas que sur la capacité à trouver de l’argent, les noms cités plus haut ne seraient pas sur les lignes de départ du Vendée Globe. La seule raison pour la quelle ils y sont c’est l’argent.

    Alors oui je trouve ça chouette que certaines courses permettent de mêler professionnels et amateurs, mais pas toutes les courses. Et à mon sens, c’est faire honte à la voile et à ce sport que de vénérer des gens incompétents. Pour faire un parallèle avec les autres sports, que diriez vous si à la place de Mbapé on mettait le premier péquin de CFA, si sur une Ferrari en F1 on mettait une nana ou un mec qui à fait une course de karting parce qu’il a bcp de folower sur sont compte insta ? Si à la place de Nadal en équipe d’Espagne il y avait un un joueur non classé ? Si à la place de n’importe qu’elle athlète de haut niveau, homme ou femme, handi ou pas, on mettait des amateurs pour aller faire les championnats du monde. Que penseriez vous si à la place de Quentin-fillon maillet on mettais un voileux parce que petit il allait tout les ans en vacances à la montagne ?

    Enfin cela est possible, parce que c’est une course et une discipline franco-française, ou presque et que du coup on est quasi sur de gagner la course. Du coup, on est content quand des amateurs font « l’aventure » (parce que H24 sur facebook, whatsapp, GPS, ordi,.. pas sur qu’on parle d’aventure) parce que de toute façon le péquin lambda ne comprends rien à la voile, aux systèmes météo, aux courants, aux positionnement par rapport aux autres, aux règles, à la jauge,… ce qui je l’avoue est complexe. Donc bref on fait du buzz et de la communication. Donc ok, ça me va, c’est ridicule mais c’est comme ça. Mais gardons un peu de recule et gardons à l’esprit que ce n’est quasiment ( à part les 4-5 premiers) que des bourgeois qui s’occupent ou des gens très très bon en communication comme Cremer. Ne les prenons pas pour des grands navigateurs, des athlètes de haut niveaux, des sportifs pro, des voileux.

    Alors je comprends que ça puisse faire rêver les badauds et les terriens qui se disent que c’est accessible pour eux parce que certaines et certains l’ont fait, mais moi personnellement ça me rends triste. Quand je vois les talents (pas moi) que j’ai croisé depuis que j’ai commencé la voile à l’âge de 7 ans que sont-ils devenus ? Vous pensez vraiment qu’ils n’auraient pas voulu continuer la voile aux JO comme en course au large ? Ils étaient champion de France, d’Europe voir du monde et où sont ils ? Ils bossent parce qu’ils n’ont pas l’argent pour faire carrière dans ce sport qui comme beaucoup d’autres n’est pas accompagné par la fédération et qui est dirigé par des croisiéristes qui n’ont pas compris le coté sportif de la voile (et à voir le bide, le coté sportif tout cours). Je le sais j’ai fais un BPJPES en 2016 et quand j’ai demandé au jury pourquoi il n’y avait pas d’anatomie dans les cours pour les entraineurs, la réponse a été « La voile ce n’est pas qu’un sport ». C’est vrai mais s’en est aussi un. Comment repéré les talents dans ces conditions ? Comment les former ? Comment les préparer ?

    Donc la plus part des marins qui font la course au large surtout depuis les années 2000 sont des « fils de » ou des gens qui ont de la tune mais qui découvre la voile à 25 ans. Il n’y a qu’à regarder les résultats en course de ces gens, leurs abandons à répétitions… A 40 nds en classe 40 les mecs arrêtent la course, Galfione par exemple !!! oO La honte, franchement la honte. Alors oui il agit en bon marin mais bon c’est une course pas une balade, s’il ne sait pas gérer 40 nds qu’il laisse sa place. Quand on pense à ceux qui ont du talents et qui sont bloqués à terre faute de sponsors c’est rageant !

    C’est toute la filière qui est mal géré et qui fait que des gens comme vous commettent ce genres d’erreurs et croient qu’on peut gagner le Vendée Globe en commençant la voile à 25 ans. Je ne dis pas que c’est impossible, il y a des exceptions surtout qu’au final seulement un dixième des coureurs sont des voileux. Quand on compare au ski, c’est sidérant la différence de gestion. Pour devenir moniteur déjà, il faut un niveau en temps de course, du coup le niveau est stable et les moniteurs sont bien payés donc ils restent. En voile, comme on les payent mal, ils se barrent et donc on embauche n’importe qui, suffit de regarder les Glenans, qui est une très bonne école de croisière mais en terme de voile pure, c’est la cata. Ex: Entrainement moniteur en Aero, 6nds de vent, 30 degrés d’écart au près sur le même bord départ arrêté avec une même vitesse. Les mecs te voient partir tout seul et ne se remettent même pas en question, pourtant ce ne sont pas les pires moniteurs que j’ai connu et je suis de très loin un excellent régatier.

    Du coup, les gens confonde tout. Pense que Clarisse Cremer est une athlète de haut niveau, que Atanasio, Boissières, … sont des athlètes de haut niveau, alors qu’à coté tu as Coville, Camas, Gabard, Caudrelier, Dalin, Rouxel, Josse, Marchand, Lunven, bref des dizaines, qui eux le sont. La différence est énormes pour moi en terme de compétences. Alors oui pour que des amateurs fasse le Vendée Globe mais pas avec les plus grosses écuries, c’est irrespectueux pour ce sport.
    Et clairement commencé à 6 ans la voile est un facteur de compétences comme dans tous les sports, pour les sensations, les automatismes, la lecture du plan d’eau… La preuve les Atanasio, Boissières et consort en figaro se feraient laminé alors qu’un Pierre Leboucher, Tom Laperche sont sur les podiums très rapidement. C’est sur il y a toujours des champion d’exceptions mais il y a aussi des gens qui naviguent de l’âge de 7 ans à 15 ans, mercredi après-midi, samedi après-midi, et régate le dimanche une semaine sur deux puis stage pendant les vacances et enfin en sport études, ils naviguent presque tous les jours. Alors me dire que le mec qui commencent à 25 ans parce qu’il a lu Moitesseier est aussi capable qu’eux. Non c’est aberrant, mensonger et irrespectueux pour tous ces passionnés (dont je fais partis) et c’est ne rien comprendre à la régate et au monde de l’image et de la consommation qui nous entoure.

    Bref cela n’enlève rien au plaisir de la croisière, à la qualité de ce sport (bien que trop cher par manque de pratiquant, rs aero+13 000 euros neuf oO) et à la joie d’être sur l’eau et de partager ça tous ensemble. Mais si en plus on pouvait avoir des vraies régates sur l’eau et pas seulement avec les 4-5 premiers, … alors oui ca serait parfait.

    Pour finir, je suis désolé si le message est un peu agressif et méprisant mais j’en ai un peu marre de cette vision de ce sport que j’aime plus que tout dont je peux pas pratiqué par faute de moyen (je pourrais sur des bateaux pourries mais bon je suis accros au toucher de barre , oui je sais c’est con comme raisonnement et que si j’allais sur l’eau même sur un bateau pourri je passerais pas autant de temps à écrire un commentaire comme celui-ci). Et en plus là avec « l’affaire Cremer » dont les médias qui ne comprennent rien et mélangent tout alors que la seule raison pour son licenciement c’est justement parce que sportivement elle est pas à la hauteur (même si la version officiel est le risque de non qualif), alors qu’on en a pas fait tout un foin quand Sebastien Simon à perdu son sponsor, ou Sebastien Josse, ou encore pleins d’autres, ni quand en 2020 Clarisse avait pris la place d’une femme ou d’un homme bien plus méritant pour seul motif qu’elle était très douée en communication et une femme.

    Bref je m’égare. Mais non la voile sportive de compétition n’est pas accessible à tout le monde si on veut être compétent.

    Merci pour ton site malgré tout même s’il manque beaucoup de références de bateaux étranger et qu’on est très dans le franco français défendu par la presse pour mettre en valeur nos chantier.

    Bonne continuation et peut-être à un de ces 4 sur l’eau.

    PS un conseil à tous les croisiériste, que je donnais à chaque stage, aller faire un peu de dériveur sur lac, c’est très formateur !

    Ronan

    • Bonjour Ronan,
      Je dois avouer que je comprends ta position, sur certains points. D’un point de vue purement sportif,je crois que tu as raison. J’ajouterai même que je ne connais pas beaucoup de sports ou on accepte autant de casses et d’abandons de course de la part de sportifs de haut niveau. Un véritable souci de gestion de course. Et je comprends d’autant plus ton raisonnement, venant du dériveur qui, pour le coup, est vraiment un sport de haut niveau. Mais je garde quand même, dans ma tête, cet esprit universel qu’on ne retrouve pas dans tous les sports.
      merci à toi, en tout cas, pour ce complément pertinent à l’article.

  2. Bonjour Ronan,

    Merci pour ton retour, mais je pense que tu n’as pas vraiment saisie le sens de mon propos. La voile n’est pas universelle. C’est justement cela mon discours. Comme tout sport mécanique, cela n’est pas possible. Le discours de « la voile pour tous » des années 80 a été un échec pour la partie sportive (trop axé loisir, PB de recrutement olympique…), Ensuite on a cherché les talents justement pour le JO, échec a nouveau, ensuite on a fait du cata à outrance pour maximiser les profits des clubs, totale la partie sportive à quasiment disparu. Nombre de clubs ont complètement disparu aussi mais c’est aussi le cas dans d’autres sport.

    Un bon moyen de savoir si un sport est universel et accessible c’est de compter le nombre de « non blanc » qui pratiquent.

    Et malheureusement, y a pas bcp de noir ou d’arabe qui pratiquent la voile même en France… C’est un signe que ce sport n’est pas universelle ni même ça pratique loisir.

    Et d’ailleurs il suffit de regarder qui fait de la voile aujourd’hui, en Bretagne il n’y a plus que des parisiens (la Trinité sur Mer, Lorient, Loctudy,…). Il n’y a plus de breton, le nombre de bateau en régate est minime,…

    Et je ne fais aucun reproche, c’est juste que un bateau ça coûte cher à fabriquer et c’est fragile et donc c’est difficilement
    rentable pour les clubs. Et dans un monde qui se rétracte (raréfaction du pétrole (guerre, gisements qui diminuent, coûts d’extraction plus élevé,…) donc augmentation du prix donc baisse du pouvoir d’achat générale.

    L’âge d’or c’était les années 80-90 quand ce sport était subventionné.

    Après pour la croisière, c’est différent, on retrouve un côté aventurier à la moitessier, on oublie les performances… Et effectivement le côté universel pourrais se retrouver ici, encore que cela reste un luxe qu’on le veuille ou non. Un vélo c’est moins cher, ou bien kayak/paddle, ou bien la rando a pied. Et on profite de belle balade à moindre coût. Bon niveau sensation de liberté et de glisse c’est pas la même je suis d’accord.

    Après tant mieux pour ceux qui pratiquent mais arrêtons les discours hypocrite de la voile est accessible, c’est un sport pour tous,…. Soyons honnêtes et humble.

    Bonne continuation

    Ronan

  3. J’arrive après le coup de canon du départ mais tant pis.
    J’ai du mal à saisir la diatribe de Ronan le commentateur.
    La voile est un sport populaire au sens où les départs et les arrivées de grandes courses attirent un public nombreux tout comme le foot: beaucoup apprécient, suivent s’informent sans pour autant pratiquer.
    Certes les pratiquants sont plutôt de classe moyenne et sup. Mais il y a des exceptions et j’en suis une puisque je suis issu d’un milieu très pauvre et j’ai pu découvrir la voile à 10-12 ans et depuis je n’ai jamais arrêté de naviguer: 4.7, 5.0, planche, petit habitable, half tonner, cata, tri, en croisière comme en course de toutes les tailles, jusqu’à 22m pour les cata, 50″ pour les tri et 35m pour une vieille goélette et je ne comprend rien à cette opposition entre marin et voileux qui n’a aucun sens. Quelque soit le support je suis le même homme avec la même expérience. La régate ou la course n’ont ni plus ni moins de valeur que la croisière et les pratiquants exclusifs de l’un ou de l’autre peuvent être de grands marins.

    Je ne comprends rien non plus à ce délire d’un tel qui aurait pris la place de tel autre; en plus vous frisez le sexisme quand vous parlez des femmes.
    Et que vient faire subitement ce discours sur le toucher de barre qui serait meilleur sur un dériveur. D’autant plus que c’est complètement faux.
    Et que signifie cette autre diatribe limite xénophobe selon laquelle il n’y a plus de Bretons en Bretagne mais seulement des Parisiens. Ça pue la théorie du grand remplacement qui se joint au « c’était mieux avant » (années 80-90)

    Par ailleurs, et c’est important que Ronan l’hôte le fasse remarquer, la voile fait concourir tout le monde à égalité hommes avec femmes avec handicapés, c’est même le seul sport où ça existe.

    Bref un fouillis de pseudo lieux communs sans aucun fait vérifié et vérifiable.
    Désolé pour mon emportement mais il y a certaines choses et certains propos que je ne peux en aucun cas laisser passer.

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