Faire du cabotage, c’est découvrir les plaisirs de découvrir la côte, ses petits ports, sa faune et sa flore. C’est aussi profiter de paysages et lumières qui changent tous les jours. Mais le cabotage est aussi une navigation très technique. Bref, le caboter, c’est souvent une véritable philosophie, quel que soit la taille du bateau.
Quand j’étais jeune, je rêvais du grand large, de l’horizon et des îles. Puis, le temps venant, la vie passant…vite, je n’ai pas pris le temps de partir, je préfère le cabotage. Aujourd’hui, je ressent moins ce besoin. Certains pourraient penser que je me suis endormi, d’autres que je manque de courage. Mais non, j’ai appris à regarder autour de moi, et à me dire que l’aventure est juste là. Et naviguer sur un petit voilier pour redécouvrir les côtes bretonnes, le Cotentin et les îles de Charente suffisent amplement à mon bonheur. Même si j’ai fortement envie de faire la même chose en Suède ou sur les lacs polonais. mais l’idée principale est toujours la même: Je veux caboter pour voir du paysage et rencontrer des gens, souvent.
Définition et origine du cabotage
Avant d’aller plus loin, revenons sur la notions de cabotage. Le cabotage désigne une navigation côtière ponctuée d’escales, sans jamais s’éloigner excessivement des terres. Historiquement, cette pratique était essentielle au commerce maritime. Les marchands empruntaient ces routes sûres pour échanger des marchandises de port en port, bien avant l’essor du transport terrestre et des grands voiliers hauturiers.
Aujourd’hui, le cabotage ne se limite plus au commerce : il est devenu une expérience de navigation unique, notamment en plaisance.
Le cabotage et la plaisance

Contrairement à la navigation hauturière, qui implique de longues traversées en pleine mer, le cabotage permet d’explorer les côtes à son rythme. Pour un plaisancier, c’est l’occasion rêvée de sillonner des criques secrètes, de mouiller dans des baies abritées et de profiter de paysages toujours renouvelés.
Cette forme de navigation est idéale, selon moi, si vous préférez la découverte à l’aventure en haute mer. Elle permet d’alterner entre navigation, escales gastronomiques, rencontres avec les habitants et explorations terrestres. C’est une navigation accessible en petit voilier transportable habitable, voire en voile-avrion. C’est aussi une façon de gagner en expérience sans se lancer dans de longues traversées parfois exigeantes, surtout en temps.
Les plaisirs du cabotage
Ce qui fait le charme du cabotage, c’est avant tout la diversité des escales. En une journée, tu peux passer d’un petit port de pêche authentique à une crique isolée aux eaux turquoise.
Autre atout : la liberté. Pas de route tracée à l’avance, vous pouvez ajuster votre itinéraire en fonction de la météo, de vos envies et des découvertes impromptues. Cette flexibilité est un vrai luxe, surtout si vous aimez naviguer au gré de l’instant.
Sans oublier le plaisir de la navigation elle-même : jouer avec les vents, ajuster ses trajectoires, profiter du calme des mouillages forains au coucher du soleil… Le cabotage, c’est aussi une reconnexion avec la nature et la mer.
Une navigation technique et exigeante
Mais attention, caboter n’est pas une promenade de santé. Ce type de navigation demande une attention constante et de bonnes compétences techniques. Entre les météos locales souvent changeantes, la proximité de la côte, avec ses bancs de sable, ses rochers affleurants et les courants côtiers, il faut savoir bien lire sa carte marine et anticiper les obstacles.
La gestion des marées est également cruciale, surtout dans des zones comme la Bretagne ou la Manche. Un mouillage sécurisé à marée haute peut devenir un piège à marée basse si l’on n’y prend pas garde.
Enfin, les manoeuvres sont plus fréquentes que lors d’une traversée hauturière : accostages, départs, mouillages réguliers… Autant de situations où l’expérience et la réactivité du skipper font toute la différence, surtout si vous naviguez de nuit.
Le voilier idéal pour caboter

Alors, quel type de voilier est le plus adapté pour le cabotage ? Plusieurs critères sont à prendre en compte :
- Un faible tirant d’eau : pour explorer les mouillages peu profonds et les petites anses sans risquer l’échouage.
- Un voilier de taille modeste: L’idéal est de naviguer sur un voilier de 10 mètres maximum afin de mouiller partout et de disposer de place facilement dans les petits ports. Les voileirs de 7 mètres sont parfaits.
- Une bonne maniabilité : un bateau réactif facilitera les manoeuvres fréquentes.
- Une autonomie suffisante : eau douce, carburant, énergie… Caboter signifie parfois s’éloigner des infrastructures portuaires.
Les voiliers à dérive relevable sont souvent prisés pour le cabotage, car ils permettent d’accéder à des mouillages inaccessibles aux quillards. Les petits croiseurs côtiers et les catamarans sont également de bons candidats, selon les besoins et le confort recherché.
Le cabotage en plaisance est une véritable invitation à la liberté et à la découverte. Accessible à tous les niveaux de navigateurs, il combine plaisir de la mer, escales variées et apprentissage technique. Si tu rêves de naviguer différemment, pourquoi ne pas tenter l’aventure du cabotage ?
Pour se lancer, essayez » cabotage en bretagne ». Navigation en flottille sécurisée, super pour se mettre en confiance. Un adepte
Oui, effectivement, tu as raison
Moi qui rêvait de grandes traversées, j’ai navigué de Rochefort à Saint-Malo le plus souvent en solitaire sans traverser l’océan. Merci pour votre écrit . Maintenant, je me sens serein et je peux tourner la page l’esprit tranquille de mes 78 ans.